André Gide autographes Mémoire d'encres

Mémoire d'encres - Documents signés d'André GIDE (1869-1951), écrivain, prix Nobel de littérature

André Gide naît à Paris en 1869 et meurt dans la même ville en 1951. Ses œuvres majeures sont Les faux-monnayeurs, La symphonie pastorale et l’Immoraliste. Il est connu pour être l’un des fondateurs de la Nouvelle Revue Française mais aussi comme écrivain engagé, contre le colonialisme (Voyage au Congo -1927), pour le pacifisme et contre le stalinisme (Retour d’U.R.S.S. – 1936).

En 1887, il entre à l’École alsacienne et, en 1889, avec ses amis Pierre Louÿs, Marcel Drouin et Maurice Quillot, fonde la revue Potache-Revue, dans laquelle il publie ses premiers vers.

Son baccalauréat en poche, il fréquente les salons littéraires et connaît un succès critique avec un premier recueil, Les cahiers d’André Walter. Il fera la rencontre de Maurice Barrès, Stéphane Mallarmé et Paul Valéry avec qui il entretiendra une amitié durable et une correspondance de plus de 600 lettres sur plus d’un demi-siècle.

En 1895, il publie Les nourritures terrestres ; suivent L’Immoraliste (1902) et La porte étroite (1909) qui contribuent à sa renommée.

En 1908, avec plusieurs amis, dont Jean Schlumberger et Jacques Copeau, il fonde La Nouvelle Revue Française (N.R.F.), revue qui jouera un rôle central dans l’histoire des lettres françaises, en publiant notamment les premiers textes d’André Malraux et de Jean-Paul Sartre.

André Gide y publiera également nombre de ses œuvres mais refusera maladroitement Du côté de chez Swann, en 1912 ; il fera amende honorable deux années plus tard dans une lettre adressée à Marcel Proust.

En 1913, il se lie d’amitié avec Roger Martin du Gard, dédicataire des Faux-monnayeurs, qui restera dans la garde rapprochée d’André Gide jusqu’au décès de ce dernier.

Les œuvres qui suivront : Les caves du Vatican (1914) comme La symphonie pastorale (1919) font de lui un écrivain moderne de premier plan.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que Drieu la Rochelle reprend la direction de la N.R.F., André Gide, comme François Mauriac, se met en retrait toute publication.

Après la guerre, il est mis à l’écart de la vie littéraire, mais se voit décerner le prix Nobel de littérature (1947), il se consacrera dès lors à la publication de son Journal.