Antoine Bourdelle autographe Mémoire d'encres

Mémoire d'encres - Documents signés d'Antoine BOURDELLE (1861-1929), sculpteur

Le sculpteur Antoine Bourdelle est né à Montauban en 1861 et mort au Vésinet en 1929.

À 13 ans, Antoine Bourdelle entre comme apprenti dans la boutique paternelle, comme menuisier-ébéniste. Le soir, il suit les cours de l’école de dessin de Montauban, où il s’initie à la technique du modelage, d’après des copies de plâtres antiques.

En 1876, il obtient une bourse et le concours d’admission à l’École des Beaux-Arts de Toulouse. En 1885, il s’installe à demeure dans l’atelier du 16, impasse du Maine à Paris – l’actuel Musée Bourdelle. Son plâtre, La première victoire d’Hannibal est couronné au Salon des artistes français.

En 1893, Auguste Rodin l’engage comme praticien et, en 1895, sa ville natale lui passe commande du Monument aux morts, aux combattants et défenseurs du Tarn-et-Garonne de 1870-1871.

En 1900, Bourdelle exécute la décoration pour le théâtre du Musée Grévin : des masques et un bas-relief pour le dessus de scène : Les Nuées. Il fonde avec Rodin et le sculpteur Desbois une école à Montparnasse pour l’enseignement libre de la sculpture. Soucieux de trouver sa voie propre, Bourdelle s’affranchit cependant de la manière de Rodin.

En 1905, le fondeur Hébrard lui ouvre sa galerie parisienne, rue Royale : la première exposition personnelle de l’artiste réunit 39 sculptures. Bourdelle expose également au Salon d’automne un total de 15 œuvres dont le bronze de Pallas.
Il quitte l’atelier de Rodin en 1908 et commence à enseigner l’année suivante à l’Académie de la Grande Chaumière, où il aura notamment comme élèves Alberto Giacometti et Germaine Richier.

En 1910, année de son divorce avec Stéphanie Van Parys, il participe au projet de construction du Théâtre des Champs-Élysées, lancé quelques années plus tôt par Gabriel Astruc.

De 1919 à 1929 il reçoit plusieurs commandes officielles importantes : La Vierge à l’offrande (1919-1923), La France (1925), qui trouvera place devant le Grand Palais pour l’Exposition des Arts décoratifs, Le Monument au général Alvéar (1926) et le Monument à Adam Mickiewicz (1929).