Filippo Tommaso Marinetti autographe signé

Mémoire d'encres - Documents signés de Filippo Tommaso MARINETTI (1876-1944), écrivain, fondateur du Futurisme

Écrivain italien, Filippo Marinetti est né à Alexandrie en 1876 et mort à Bellagio en 1944. Il est le fondateur du mouvement littéraire et esthétique futuriste dont il publie l’acte fondateur dans Le Figaro en 1909 : Le manifeste du Futurisme.

Après des études de droit à Gênes, Marinetti s’installe à Paris et partage son existence entre la France et l’Italie.

En 1898, il commence à publier des poèmes dans des revues symbolistes (La Plume, La Vogue ou La Revue Blanche) et fait paraître un recueil, Les vieux marins.

En 1905, Marinetti fonde la revue Poesia, qui accueillera l’ensemble des publications dédiées au mouvement futuriste et dans laquelle il fera paraître des œuvres d’inspiration symboliste : Le Roi Bombance (1905), La conquête des étoiles (1902), Destruction (1904), La ville charnelle (1908).

En 1909, paraît dans le Figaro Le manifeste du Futurisme, courant littéraire et artistique, porteur d’une nouvelle esthétique, dont Marinetti sera le fondateur et le chef de file. Marinetti fait des tournées de conférence dans plusieurs capitales européennes pour assurer au Futurisme une audience internationale. Partout en Italie sont organisées des soirées futuristes, des groupes se créent dans plusieurs pays, jusqu’aux États-Unis.

Le Futurisme fait l’apologie de la vitesse, de la modernité, des voitures et des paysages industriels urbains ; glorifiant la technique, il prédit l’avènement d’un homme nouveau, sous la figure de Mafarka le futuriste (1910), mi-homme, mi-aéroplane, qui s’élance vers le soleil.

Cette recherche le conduit à des formes littéraires nouvelles qui bouleversent la syntaxe et la ponctuation pour rendre sensible l’agitation de la vie moderne : Les Mots en liberté futuriste.

Le mouvement futuriste, en peinture comme en littérature, reste fécond jusqu’en 1940 ; cependant, dès 1915, le mouvement subit une scission, due aux positions radicales de Marinetti qui considère que le régime fasciste est une concrétisation des idéaux futuristes et adhère en 1919 au parti Les Faisceaux italiens de combat, premier parti fasciste européen de l’histoire contemporaine, auquel adhère également Mussolini (Futurisme et Fascisme – 1924).