Francis Jammes autographe Mémoire d'encres

Mémoire d'encres - Documents autographes signés de Francis JAMMES (1868-1938), poète, romancier et dramaturge

Poète, romancier, dramaturge et critique, Francis Jammes est né à Tournay en 1868 et mort à Hasparren en 1938. Il passe la majeure partie de sa vie dans le Béarn et le Pays Basque, principales sources de son inspiration. Parmi ses œuvres majeures, on trouve le recueil De l’angélus de l’aube à l’angélus du soir.

En 1892, Francis Jammes publie trois plaquettes intitulées Vers, imprimées à Orthez, qui seront remarquées par Stéphane Mallarmé et André Gide. Le Paris littéraire qui connaît le déclin du symbolisme s’intéresse alors à ce poète qui exprime son amour pour la vie et la nature.

En 1895, André Gide publie dans le Mercure de France son poème Un jour et inaugure la mode du Jammisme.

À l’automne 1897, Francis Jammes s’installe à Orthez, à la Maison Chrestia, siège actuel de l’Association Francis Jammes. Il travaille comme clerc de notaire et mène une vie modeste et paisible.

En 1898, Francis Jammes publie son premier vrai recueil poétique, en vers libres, De l’angélus de l’aube à l’angélus du soir, où il évoque son enfance et ses rêves d’aventure à travers une poésie qui fait l’éloge de la simplicité d’une vie campagnarde ; en 1900 il fait la rencontre de Paul Claudel.

En 1901, est publié Le deuil des primevères et Almaïde d’Étremont, puis Le Roman du lièvre et Pomme d’anis en 1904.

En 1905, Francis Jammes se convertit au catholicisme et devient un pratiquant assidu. Paul Claudel sert la messe qui marque l’événement. Dès lors, sa poésie trouve une inspiration plus religieuse. Il publie Clairières dans le Ciel (1906) qui contient notamment L’Église habillée de feuilles et le poème Rosaire repris en chansons par Georges Brassens sous le titre La Prière.

En 1921, suite à un héritage, Francis Jammes s’établit à Hasparren (Pays Basque) à la Maison Eyhaartzea. Suivront une série de publications de la même veine : Les 4 livres des quatrains (1923-1925), Cloches pour deux mariages (1924), Ma France poétique Basses-Pyrénées (1926), Le Rêve franciscain (1927), L’École buissonnière (1931) ou Le pèlerin de Lourdes (1936).