Gioacchino Rossini autographe Mémoire d'encres

Mémoire d'encres - Documents signés de Gioacchino ROSSINI (1792-1868), compositeur italien

Le compositeur Gioacchino Rossini est né en 1792 à Pesaro et mort à Passy en 1868. Il est l’auteur d’œuvres majeures du répertoire italien, dont Le barbier de Séville, opéra composé alors qu’il n’était âgé que de 24 ans.

Né dans une famille de mélomanes, il apprend la musique en étudiant notamment les partitions de Mozart ou de Haydn et compose en 1804 ses premières sonates pour violons, violoncelle et contrebasse.

Il fait ses études au prestigieux Liceo Musicale de Bologne, alors qu’il possède déjà un très bon niveau en cor et en chant. Il y apprend le violoncelle, le piano, l’alto, y étudie le contrepoint et acquiert une grande maîtrise de l’instrumentation, de l’orchestration et de la structuration harmonique en travaillant très jeune déjà comme répétiteur au théâtre.

En 1806, Rossini compose son premier opéra, Demetrio e Polibio, qui ne sera représenté qu’en 1812.  Sa carrière débute en 1810, d’abord comme compositeur lyrique avec la création de La Cambiale di matrimonio au Teatro San Moisè de Venise. Son chef-d’œuvre, Le barbier de Séville, sera un succès dès sa création en 1816.

Au cours de sa carrière, Rossini composera plusieurs dizaines d’opéras et s’imposera comme un maître du genre, qu’il s’agisse d’opéra bouffe ou d’opéra seria : Tancrede (1816), Otello (1816) ou Semiramide (1823). Il abordera également le genre intermédiaire, déjà traité par Mozart, de l’opéra semi-seria, entre l’opéra bouffe et l’opéra seria, auquel se rattachent La Cenerentola ou La pie voleuse (1817).

En 1828, la carrière de Rossini est à son apogée ; il est considéré comme « le plus grand compositeur du monde » par la presse et le public à la suite de la création du Comte Ory, qui sera son avant-dernier opéra.

En 1829, Guillaume Tell n’obtient qu’un succès d’estime, Rossini est alors âgé de 37 ans et décide de ne plus composer pour la scène. Il se consacre alors à la musique sacrée, genre qui met tout aussi bien en valeur ses qualités musicales : le Stabat Mater (1841) et la Petite messe solennelle (1864).

Il refusera de publier ses dernières pièces, des recueils de courtes pièces ironiques, parfois étonnamment modernes, intitulés Péchés de vieillesse (1869).