Mémoire d'encres - Documents autographes signés de Gustav MAHLER (1860-1911), compositeur, pianiste et chef d'orchestre
Chef d’orchestre et compositeur post-romantique, Gustav Mahler est né en 1860 à Kaliste et mort à Vienne en 1911. Il doit sa célébrité essentiellement à la composition de ses dix symphonies mais aussi de plusieurs cycles de Lieder dont Le Chant de la Terre. Il fit également une remarquable carrière comme chef d’orchestre et directeur de l’Opéra de Vienne.
Gustav Mahler développe dès l’âge de 4 ans des prédispositions pour la musique et acquiert une réputation de prodige du piano ; il est alors envoyé à Prague, en 1871, afin de compléter sa formation musicale et scolaire et, dès l’âge de 15 ans, est admis au Conservatoire de Vienne, où il bénéficie des cours de Robert Fuchs pour l’harmonie, de Franz Krenn pour la composition et le contrepoint, et de Julius Epstein pour le piano. Il remporte le premier prix au concours de piano de l’école.
En 1880, il connaît une période difficile financièrement et subvient à ses besoins en dispensant des cours de piano. Il compose alors Le Chant de la Plainte. L’année suivante, après un passage au théâtre d’été de Bad Hall, il occupe un poste de chef d’orchestre à Laibach, puis en 1883, dirige les chœurs et la musique au Théâtre royal de Cassel, où il achèvera ses célèbres Chants d’un compagnon errant (Lieder eines farhenden Gesellen, 1884).
De 1888 à 1891, Gustav Malher rejoint Prague puis Leipzig, où il dirige pendant la saison 54 œuvres différentes en 214 représentations. Il travaille ensuite à l’Opéra royal de Budapest puis à Hambourg, où il compose ses Symphonie n°1–Titan (1889) et Symphonie n°2–Résurrection (1895).
En 1897, il connaît la consécration au prestigieux poste de chef d’orchestre et directeur à l’Opéra de Vienne, qu’il occupe pendant plusieurs années. Il compose alors ses Symphonie n°4 (1901), Symphonie n°5 (1904) et Symphonie n°6 ou Symphonie tragique (1906).
En 1907, après le décès de sa fille, malade du cœur, las des conflits au sein de l’opéra, il quitte l’Autriche pour New York, où il occupe pour plusieurs saisons un poste de chef d’orchestre au Metropolitan Opera et dirige des œuvres de Wagner, Mozart et Beethoven.
En 1910, de retour en Europe, sans poste officiel, Gustav Malher enregistre de nombreux succès, dont sa Symphonie n°7 ou Chant de la nuit, sa Symphonie n°8 ou Symphonie des Mille (1910), Le Chant de la Terre (1908), d’après La Flûte chinoise de Hans Bethge et ses Symphonie n°9 (1912) et Symphonie n°10, qui demeurera inachevée.