Oskar Kokoschka autographe

Mémoire d'encres - Documents signés d'Oskar KOKOSCHKA (1886-1980), peintre expressionniste, illustrateur et écrivain

Peintre expressionniste, illustrateur et écrivain autrichien, Oskar Kokoschka naît en 1886 à Pöchlarn en Autriche-Hongrie et meurt en 1980 à Montreux en Suisse. Il est l’un des principaux représentants du courant expressionniste et reçoit le prix Erasmus en 1960.

En 1904, il intègre l’École des Arts Appliqués de Vienne, où il est notamment l’élève de Gustav Klimt

En 1909, a lieu la première représentation de son drame Mörder, Hoffnung der Frauen qui fait scandale.

En 1910 Oskar Kokoschka s’établit à Berlin et fait de nombreux séjours à l’étranger dont un voyage en Suisse, où il rejoint son protecteur et mécène, l’architecte Adolf Loos. Il collabore à l’hebdomadaire Der Sturm, revue avant-gardiste dans laquelle il publie de nombreux dessins.

En 1912, Kokoschka rencontre Alma Mahler-Werfel et se représente à ses côtés dans la célèbre toile Die Windsbraut. En 1914, il se joint aux peintres de la Sécession viennoise à Berlin.

En 1915, il est mobilisé sur le front et est gravement blessé, il passe sa convalescence à Dresde. En 1919, Kokoschka est devenu professeur à l’Académie des beaux-arts de Dresde, ses pièces de théâtre Der Brennende Dornbusch et Hiob sont jouées au Deutsches Theater de Berlin.

Le marchand d’art Paul Cassirer, s’engageant à lui acheter toutes ses prochaines toiles, il quitte Dresde et embrasse une vie de nomade à travers l’Europe, l’Asie Mineure et l’Afrique du Nord.

En 1934, il séjourne à Prague, peint de nombreuses vues urbaines et y fait la connaissance de sa future épouse Oldriska-Aloisie, dite Olda. En 1937, son travail étant stigmatisé comme de l’« art dégénéré » il émigre en Grande-Bretagne, où il réalise un grand nombre de dessins et peintures allégoriques illustrant la situation politique.

En 1947, Kokoschka obtient la nationalité britannique. Se succèdent alors les grands projets d’exposition : Kunsthalle de Bâle (1947), Kunsthaus de Zurich, Museum of Modern Art (1949), Tate Gallery (1962), etc.

En 1950, il exécute des triptyques de dimensions monumentales : La Saga de Prométhée pour le palais londonien d’Antoine Graf Seilern et Les Thermopyles pour l’Université de Hambourg en 1954.

En 1953 il inaugure son Académie internationale d’été à Salzbourg qu’il appelle aussi l’ « École du regard ».

Il s’établit ensuite en Suisse, à la Villa Dauphin à Villeneuve, où il séjourne jusqu’à son décès.