Vincent d'Indy autographe et manuscrit

Mémoire d'encres - Documents signés de Vincent d'INDY (1851-1931), compositeur, professeur de musique

Compositeur postromantique et enseignant, Vincent d’Indy est né à Paris en 1851 et mort dans la même ville en 1931. Professeur et théoricien réputé, sa production musicale est féconde ; il a une grande influence sur les compositeurs du début du XXe siècle. Comme Président de la Société Nationale de Musique, il participe avec Camille Saint-Saëns au renouveau de l’école française.

De 1862 à 1865, Vincent d’Indy est élève de Louis Diémer (piano) et d’Albert Lavignac (harmonie). Grand voyageur, il se rend après 1869 en Italie et en Suisse ; il compose alors ses premières œuvres, Quatre romances sans paroles, Angoisse et La chanson des aventuriers de la mer.

Vincent d’Indy est engagé volontaire pendant la guerre de 1870. Sur les conseils de Duparc, il montre ses compostions à César Franck qui le prend alors comme élève. En 1874, il obtient le second accessit d’orgue et le premier en 1875. Jusqu’en 1878, il est organiste à Saint-Leu-la-Forêt et participe également aux concerts Colonne.

En 1882, il crée à l’Opéra Comique sa première œuvre lyrique, Attendez-moi sous l’orme ; en 1884 son poème dramatique Le Chant de la cloche lui vaut le Grand Prix de Composition de la Ville de Paris.

En 1890, après la mort de César Franck, il devient président de la Société Nationale de Musique dont il était secrétaire depuis 1876 ; l’année suivante il crée son Quatuor à Cordes.

En 1894, Vincent d’Indy participe à la fondation de la Schola Cantorum où il enseigne la composition ; lorsque l’école déménage rue Saint-Jacques en novembre 1900, il prononce son célèbre discours L’art n’est pas un métier. La Schola Cantorum finira par concurrencer le Conservatoire national de musique, D’Indy comptera parmi ses élèves plusieurs compositeurs de premier plan, tels Erik Satie, Edgar Varèse, Isaac Albénitz ou Cole Porter.

De 1904 à sa mort, Vincent d’Indy dirige la Schola Cantorum, où il promeut l’enseignement de la musique sacrée en France et la redécouverte de la musique ancienne. Il est également membre du jury du Conservatoire de Lyon de 1906 à 1922.