Autographe Albert Camus

Mémoire d'encres - Documents signés d'Albert CAMUS (1913-1960), écrivain, dramaturge, philosophe et journaliste

Écrivain, dramaturge, philosophe et journaliste, Albert Camus est né à Mondovi (Algérie) en 1913 et mort à Villeblevin en 1960. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1957 pour l’ensemble de son œuvre, avec des mentions spéciales pour ses romans L’Étranger et La Peste, ainsi que son essai Le Mythe de Sisyphe. Albert Camus est un auteur engagé, figure majeure de la littérature du XXe siècle. Son rôle dans la Résistance et ses prises de position en faveur des libertés individuelles contribuent également à sa notoriété.

Son père mobilisé meurt en 1914. Albert Camus et son frère deviennent alors pupilles de la Nation et sont élevés par leur famille maternelle.

Dès 1923, son instituteur, Louis Germain, le prend sous son aile et l’inscrit pour obtenir une bourse d’études. En 1957, Albert Camus par reconnaissance lui dédiera son prix Nobel.

Amateur de football, le jeune Albert Camus doit cependant renoncer à ce sport lorsqu’il est atteint de tuberculose en 1930, il suit alors de nombreuses cures et produit ses premiers écrits. En 1935, il est diplômé d’études supérieures en Lettres dans la section philosophie. Il adhère au Parti communiste algérien, qu’il quitte ensuite pour le Front Populaire en 1938.

En 1940, Albert Camus s’installe en France et prend un poste de journaliste à Paris-Soir puis fonde la revue Rivages. En 1942, il publie L’Étranger, sur les conseils de Malraux et Le Mythe de Sisyphe.

En 1943, il devient lecteur chez Gallimard et prend la direction du journal Combat, à la place de Pascal Pia. Il y rédige notamment un article en 1945 dans lequel il dénonce l’usage de la bombe atomique après la destruction d’Hiroshima.

Pour le théâtre, il publie Le Malentendu (1944), Caligula (1938) et Les Justes (1949) ; son roman La Peste paraît en 1947, suivront L’Homme révolté  (1951) et La Chute (1956). Albert Camus prend position contre le totalitarisme soviétique et le mouvement existentialiste, ce qui lui vaut les inimitiés de nombreux camarades communistes, dont Jean-Paul Sartre.

En 1956, Albert Camus lance son Appel pour une trêve civile, réclamant la réconciliation en Algérie, l’année suivante il reçoit le prix Nobel de littérature.

En janvier 1960, il décède lors d’un accident de voiture en compagnie de Gaston Gallimard.

Albert Camus a aussi adapté et mis en scènes plusieurs œuvres au théâtre, notamment dans les années 1950, parmi lesquelles Le Désir attrapé par la queue (Picasso), Un cas intéressant (Buzzati), Requiem pour une nonne (Faulkner) et Les Possédés (Dostoïevski).