Catalogue Mémoire d'encres - Lettre autographe de Sainte-Beuve

Mémoire d'encres - Documents signés de Charles-Augustin SAINTE-BEUVE (1804-1869), critique littéraire et écrivain

Critique littéraire et écrivain romantique, Charles-Augustin Sainte-Beuve naît en 1804 à Boulogne-sur-Mer et meurt en 1869 à Paris. Figure de la critique littéraire par excellence, il développe notamment une méthode d’analyse faisant la part belle aux éléments biographiques et historiques.

En 1822, élève brillant, Sainte-Beuve est lauréat du Concours général et remporte le premier prix de poésie latine. En 1823, il s’inscrit à la faculté de médecine et est nommé externe à l’hôpital Saint-Louis en 1826. Cependant, dès 1827, il abandonne ses études de médecine pour se consacrer aux Lettres.

En 1828, il publie son premier ouvrage, le Tableau historique et critique de la Poésie et du théâtre français au XVIe siècle puis un recueil de poèmes sous le pseudonyme de Joseph Delorme : Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme (1829). En 1834, il publie un premier roman, Volupté.

En 1840, Sainte-Beuve commence à éditer ses œuvres les plus importantes, L’Histoire de Port-Royal, en 5 volumes (1840-1859) qui décrit l’histoire de l’Abbaye de Port-Royal des Champs, de son origine à sa destruction, puis commence, à partir de 1844, ses Critiques et portraits littéraires, en 3 volumes (1844-1878).

En 1843, il écrit pour la Revue suisse de Lausanne Les chroniques parisiennes et occupe à partir de 1848 une chaire à l’université de Liège ; il y donne un cours consacré à Chateaubriand et son groupe littéraire, qui sera édité en 2 volumes (1860).

À partir d’octobre 1849, Sainte-Beuve collabore au Globe, à la Revue de Paris et à la Revue des Deux-Mondes ; il publie, successivement dans Le Constitutionnel, Le Moniteur et Le Temps des « causeries » hebdomadaires regroupées en volumes sous le nom de Causeries du Lundi, puis les Nouveaux Lundis, monuments de critique littéraire.

En 1854, il obtient la chaire de poésie latine au Collège de France et, en 1857, est nommé maître de conférences à l’École Normale Supérieure, où il donne des cours de littérature française. En 1865, Sainte-Beuve devient sénateur.