Autographe de Claude Bernard

Mémoire d'encres - Documents signés de Claude BERNARD (1813-1878), médecin et physiologiste

Physiologiste et médecin épistémologue, Claude Bernard naît en 1813 à Saint-Julien et meurt en 1878 à Paris. Il est considéré comme le fondateur de la médecine expérimentale et tient un rôle déterminant dans l’histoire de la médecine. On lui doit les notions de milieu intérieur, d’homéostasie et les fondements de la physiologie moderne ; il a notamment laissé son nom au syndrome de Claude Bernard-Horner. Son ouvrage de référence est une Introduction à l’étude de la médecine expérimentale. Reconnus de son vivant, ses travaux sont couronnés par des récompenses de l’Académie des sciences et de l’Académie de médecine et font l’objet de nombreuses publications pendant la seconde moitié du XIXe siècle.

Né à Saint-Julien, au cœur du vignoble du Beaujolais où son père exerçait le métier de négociant en vin, Claude Bernard souhaite d’abord devenir dramaturge. Il trouve finalement sa vocation après avoir travaillé comme préparateur en pharmacie et entame des études de médecine à Paris.

En 1841, il commence à travailler au Collège de France, avec son aîné et maître à penser, le physiologiste François Magendie, il passe sa thèse de doctorat en 1843.

En 1845, il reçoit son premier  prix en physiologie décerné par l’Académie des sciences. Il en obtient deux autres en 1849 et 1851.

Claude Bernard passe un second doctorat dans le domaine des sciences naturelles et intègre le Collège de France en tant que professeur. Devenu membre de l’Académie des sciences, il enseigne à la Sorbonne puis au Muséum national d’histoire naturelle.

En 1865, primé par l’Académie de médecine, il publie un ouvrage qui va faire référence, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale. Cette œuvre de méthodologie scientifique fut à la fois critiquée et saluée par ses contemporains. Le monde littéraire s’est aussi intéressé à ce livre. : la clarté des explications, pourtant complexes, ont notamment permis à Claude Bernard, d’entrer à l’Académie Française en 1868.

En 1869, il est élu sénateur du Second Empire.

En 1878, Claude Bernard décède à Paris et aura droit à des obsèques nationales.