Mémoire d'encres - Autographe de Francis Carco

Mémoire d'encres - Documents signés de Francis CARCO (1886-1958), écrivain, journaliste et parolier

Écrivain, poète, journaliste et parolier, Francis Carco, nom de plume de François Carcopino-Tusoli, est né en 1886 à Nouméa et mort en 1958 à Paris. Son œuvre est riche d’une centaine de titres, romans, recueils de poésie, reportages mais aussi de pièces de théâtre. Il est surtout connu pour ses romans : Jésus-la-Caille, L’Homme traqué et Brumes. Surnommé « Le romancier des Apaches », il réalise les plus forts tirages d’édition de l’entre-deux-guerres.

Après ses cinq premières années vécues en Nouvelle-Calédonie, la famille s’installe à Villefranche-de-Rouergue, puis, à Rodez. Il fréquente les jeunes poètes qui fondent avec lui, dès 1911, l’École fantaisiste : Robert de la Vaissière, Jean Pellerin, Léon Vérane et Tristan Derème.

En 1910, Carco s’installe à Paris et devient un habitué de Montmartre, il fréquente Le Lapin Agile, où il croise Pierre Mac Orlan, Maurice Garçon et Roland Dorgelès et devient l’ami de Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Maurice Utrillo, Gen Paul et Amedeo Modigliani. Il collabore également à la critique artistique dans les revues L’Homme libre et Gil Blas.

En 1912, Francis Carco publie son premier recueil, La Bohême et mon cœur, et l’année suivante il débute l’écriture de Jésus-La-Caille. De retour à Paris il s’installe au quai aux Fleurs et rencontre Katherine Mansfield, puis effectue son service militaire à Gray, près de Besançon.

En 1914, grâce à l’appui de Rachilde, il publie, Jésus-la-Caille, au Mercure de France ; ce premier roman est applaudi par Paul Bourget.

En 1917, il rencontre Colette au journal L’Éclair avec qui il entretiendra une amitié durable. En 1922, il publie L’Homme traqué récompensé par le grand prix du roman de l’Académie française. Viendront ensuite L’Ombre (1933) et Brumes (1935) ainsi que des biographies romancées de François Villon, Paul Verlaine, Maurice Utrillo  et Gérard de Nerval.

En septembre 1939, Francis Carco emménage à L’Isle-Adam, avant de s’exiler à Nice, puis en Suisse avec son épouse Éliane Négrin d’origine juive. De 1948 à son décès, dû à la maladie de Parkinson, il habite quai de Béthune, sur l’île Saint-Louis, à Paris.

En 1956, il publie chez Grasset une biographie romancée de son ami Maurice Utrillo, un an après la mort du peintre, après lui avoir consacré un autre livre, La Légende et la Vie d’Utrillo.