Jules Massenet lettre autographe signée

Mémoire d'encres - Documents autographes signés de Jules MASSENET (1842-1912), compositeur

Compositeur du courant romantique, Jules Massenet est né en 1842 à Saint-Étienne et mort à Paris en 1912. Il connaîtra la renommée par ses opéras, mais s’illustrera aussi dans la musique orchestrale (suites symphoniques, ballets, musique de scène), des œuvres pour piano et pour voix (cantates, drames sacrés). Parmi ses œuvres les plus populaires, se distinguent Manon, Werther, Thaïs ou encore Don Quichotte.

En 1853, Jules Massenet est élève au Conservatoire de Paris, où il étudie le piano, l’orgue, le solfège et le contrepoint. À partir de 1861, il étudie la composition avec Ambroise Thomas qui deviendra son protecteur et facilitera sa carrière. Il obtient le premier prix de piano en 1859, et celui de contrepoint en 1863.

En 1863, il remporte le prestigieux prix de Rome avec sa cantate David Rizzio. C’est donc à la Villa Médicis qu’il compose sa suite pour orchestre Pompéia, jouée à Paris en 1866, ainsi son Requiem.

En 1867, il donne son opéra La Grand-Tante, son cycle de romances Poème d’avril et sa cantate Paix et liberté, qui seront joués pour l’anniversaire de Napoléon III : sa renommée grandit.

Après la guerre franco-prussienne de 1870, à laquelle il participe, Massenet connaît de nouveaux succès avec l’oratorio Marie-Madeleine (1873) et les opéras Don César de Bazan (1872) et Le Roi de Lahore (1877).

En 1876, il est décoré de la Légion d’honneur, élevé commandeur en 1899, et deux ans plus tard, devient le plus jeune membre de l’Académie des Beaux-Arts et est nommé professeur de composition au Conservatoire maintenant dirigé par Ambroise Thomas. Parmi ses élèves, dont sortiront plusieurs prix de Rome, on compte Ernest Chausson, Reynaldo Hahn ou encore Albéric Magnard. Massenet démissionnera de son poste en 1896, à la mort d’Ambroise Thomas.

Jules Massenet figure parmi les membres initiaux de la Société Nationale de Musique fondée par Camille Saint-Saëns et Romain Bussine.

Après 1880, sont créés ses opéras les mieux accueillis : Manon (1884 à l’Opéra-Comique), d’après le roman de l’abbé Prévost, Hérodiade (1881), Le Cid (1885), Werther (1892 à Vienne) d’après l’œuvre de Goethe, Thaïs (1894), Sapho (1897) et Grisélidis (1901).

En 1910, son Don Quichotte est créé à Monaco et connaît un vif succès.