Paul Dukas Lettre autographe signée Mémoire d'encres

Mémoire d'encres - Documents autographes signés de Paul DUKAS (1865-1935), compositeur

Compositeur du courant impressionniste, critique musical et professeur de composition, Paul Dukas est né à Paris en 1865 et mort dans la même ville en 1935. Il fut si perfectionniste qu’il détruisit un grand nombre de ses compositions qu’il jugeait non satisfaisantes. Une quinzaine de ses pièces seulement sont parvenues jusqu’à nous. Son œuvre principale demeure L’apprenti Sorcier, dont la renommée fut facilitée par son utilisation dans le dessin animé Fantasia des studios Disney.

À quatorze ans, Paul Dukas entre au Conservatoire de Paris, où il suit des cours d’harmonie, de composition et de contrepoint. Il y fait la connaissance de Claude Debussy avec qui il se lie d’amitié.

En 1888, il obtient le second prix de Rome pour sa cantate Velléda.

De 1892 à 1901, il devient critique musical dans plusieurs journaux, comme La Revue hebdomadaire et plus tard pour Minerve, La Chronique des arts, La Gazette des Beaux-Arts et Le Courrier musical. Son premier article porte sur une représentation de L’Anneau de Nibelung de Richard Wagner dirigée par Gustav Mahler au Covent Garden de Londres.

En 1897, son Apprenti Sorcier est bien accueilli par le public ; mais il préfèrera opter pour un style plus dépouillé, aux antipodes de Debussy, son condisciple et ami du conservatoire. Ses constructions solidement charpentées, ses savants développements et son orchestration nourrie l’apparente plutôt à l’univers du post-romantisme allemand.

En 1907, Paul Dukas fait représenter son opéra Ariane et Barbe-Bleue, composé sur un texte de Maurice Maeterlinck, avec lequel il rencontre le succès avant de traverser une longue période de doutes et d‘exigence extrême envers lui-même qui le conduiront à détruire quantité de ses partitions.

En 1910, Paul Dukas, à la demande de Serge Diaghilev, compose sa dernière grande œuvre, le poème dansé La Péri dont la partition a heureusement été sauvée par ses amis.

En 1928, il est nommé au Conservatoire de Paris comme professeur de composition et d’orchestration, en remplacement de Charles-Marie Widor ; il aura notamment pour élève Jehan Alain, Maurice Duruflé, Darius Milhaud et Olivier Messiaen.