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Mémoire d'encres - Documents autographes signés de Pierre BONNARD (1867-1947), peintre, graveur et sculpteur

Peintre, graveur et sculpteur appartenant au courant postimpressionniste des Nabis, Pierre Bonnard naît en 1867 à Fontenay-aux-Roses et meurt au Cannet en 1947. Parmi ses œuvres majeures on peut citer France-Champagne et Femmes au jardin.

Licencié en droit, Pierre Bonnard se présente sans succès au concours d’entrée dans l’administration et se destine rapidement à la peinture en devenant élève aux Beaux-Arts.

En 1889, après un échec au concours de Rome, il entre comme élève à l’Académie Julian, récemment fondée. Il y côtoie entre autres Édouard Vuillard, Maurice Denis, Paul Ranson, Félix Vallotton et Paul Sérusier.

En octobre 1888, Paul Sérusier, revenant de Pont-Aven, montre à ses camarades le Paysage du Bois d’Amour, exécuté sous la direction de Paul Gauguin. De cette œuvre-manifeste, Pierre Bonnard et ses amis font leur « talisman », chacun l’interprétant à sa manière. Leur groupe est surnommé les Nabis, son goût pour les estampes faisant de lui « le nabi japonard ».

En 1890, l’affiche lithographique France-Champagne le fait connaître du public et remarquer par Toulouse-Lautrec. L’année suivante ses peintures sont exposées au Salon des artistes indépendants (Femmes au jardin, suite de quatre toiles, panneaux de paravent), suivie de La Mère et les deux petits enfants (1894), Le boulevard (1895). Il rompt ensuite avec les Nabis pour se rapprocher de l’Impressionnisme.

En 1896 Durand-Ruel accueille sa première exposition particulière (Moulin-Rouge et Jardin de Paris) ; ses premiers nus féminins apparaissent en 1899 : La Sieste (1900) et Le Cabinet de toilette au canapé rose (1908).

Pierre Bonnard s’installe ensuite à Vernonnet (Eure) et fait plusieurs séjours à Saint-Tropez. Sa palette s’éclaircit, devient de plus en plus subtile et lumineuse : Le cabinet de toilette (1912), Le sourire (1920), Le corsage rouge (1926), Intérieur blanc (1933), Coin de tablePortrait d’Ambroise Vollard (1935), Nu dans le bain (1937).

En 1939, il se retire au Cannet et publie un livre de souvenirs, Correspondances (1945). Sa dernière lithographie est Le crépuscule des Nymphes (1946) et sa dernière toile, L’amandier en fleurs (1946-1947).

Outre quantité de croquis et dessins, l’œuvre de Pierre Bonnard comporte également de nombreux travaux lithographiques, des affiches, ainsi que des livres et revues illustrés.