Pierre Puvis de Chavannes lettre autographe signée Mémoire d'encres

Mémoire d'encres - Documents autographes signés de Pierre PUVIS de CHAVANNES (1824-1898), peintre

Précurseur du symbolisme en peinture, Pierre Puvis de Chavannes naît à Lyon en 1824 et meurt à Paris en 1898. Il découvre la technique de la fresque murale au cours de ses voyages en Italie et en fera son moyen d’expression privilégié pendant toute sa carrière : au Palais de Longchamp à Marseille, au Musée des Beaux-Arts à Lyon ainsi qu’à Paris, au Panthéon, à la Sorbonne ou à l’Hôtel de Ville. Parmi ses œuvres principales, on trouve également le Jeune noir à l’épée, Le Marchand de tortues ou La Madeleine.

En 1846 et 1847, il réalise deux voyages en Italie et étudie la peinture avec d’Henri Scheffer, Eugène Delacroix et Thomas Couture. Il est également impressionné par les fresques de Théodore Chassériau pour l’escalier de la Cour des comptes.

De 1852 à 1859, ses œuvres n’étant pas retenues pour le Salon, Puvis de Chavannes expose aux Galeries Bonne-nouvelle aux côtés de Gustave Courbet : Jeune noir à l’épée (1850), Mademoiselle de Sombreuil buvant un verre de sang pour sauver son père (1853), Marchand de tortues (1854).

En 1861, Concordia et Bellum, son premier ensemble de peintures murales est médaillé au Salon. Il expose également en 1864 (L’Automne), 1865 (Ave Picardia Nutrix) et 1869 (Massilia, colonie grecque, Marseille, porte de l’Orient, projet pour le Palais de Longchamp).

En 1877, il expose au Salon, dans la section “Monuments publics”, ses compositions autour de la vie de Sainte-Geneviève destinées au Panthéon et qui y seront inaugurées au mois de mai de la même année. Il commence à travailler au Pro Patria Ludus, destiné au Musée d’Amiens.

En 1880, alors qu’il est membre du jury du Salon, Puvis de Chavannes expose pour le complément décoratif du Musée d’Amiens Jeunes Picards s’exerçant à la lutte. L’année suivante, il expose Le Pauvre pêcheur qui sera acquis par le Musée du Louvre en 1888.

L’année 1886 sera consacrée à la décoration du grand amphithéâtre de la Sorbonne et à son triptyque pour le Musée de Lyon :Vision antique, Inspiration chrétienne et Le Rhône et la Saône.

En 1890, il fonde, avec Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin, la Société Nationale des Beaux-Arts, dont il devient le président en 1891.

En 1895, Puvis de Chavannes présente un panneau destiné à l’escalier de la Bibliothèque de Boston :Les Muses inspiratrices acclament le Génie, messager de lumière, puis une suite de cinq panneaux : Virgile, Eschyle, Homère, L’Histoire, L’Astronomie.

L’influence de Puvis de Chavannes sera considérable, sensible parmi la nouvelle génération des symbolistes, comme Odilon Redon ou Henri Martin, mais aussi les postimpressionnistes, tel Seurat ou Gauguin.