Benjamin CONSTANT – Au sujet d’un rendez-vous qu’il refuse de manquer

Benjamin CONSTANT (1767 – 1830) – Romancier, intellectuel et homme politique

Lettre autographe signée à Monsieur Pierre Thoré – [Paris], 15 octobre 1822 – 1 page sur un double feuillet in-4, adresse au verso, déchirure due à l’ouverture.

Il tient à rencontrer son correspondant avant son départ

« J’ai appris hier à l’hotel de Tours, mon cher Concitoyen que vous n’aviez pas laissé votre adresse et qu’il était incertain que ma petite lettre de ce matin vous parvînt dans la matinée. Comme je veux absolument vous parler avant de partir pour la campagne, je vous préviens que je serai tous les matins chez moi jusqu’à deux heures et que je vous attends avec impatience. Mille amitiés sincères »

Pierre Thoré-Cohendet (1760-1829) est un homme politique, maire du Mans de 1794 à 1795 ; il est également député royaliste de la Sarthe de 1818 à 1819.

Joint : une autre l.a.s. adressée à un préfet, 12 prairial An 8 [1^er juin 1800] : « Je me proposais citoyen, d’abord en allant, puis en revenant d’Hérivaux, [domaine situé à l’orée de la forêt de Chantilly, qu’il acquit pendant la Révolution et revendit en février 1801] de vous porter moi-même à St Ouen les éclaircissements que vous désiriez relativement au citoyen Pfeffel [Christian-Frédéric Pfeffel (1726-1807), jurisconsulte et diplomate alsacien, de retour en France cette année-là]. Le mauvais temps m’ayant empêché d’avoir le plaisir de vous voir, j’y supplée, en vous annonçant ce que peut-être vous aurez, dans l’intervalle, appris par d’autres, que les Papiers chez Pfeffel ont été envoyés à la Commission le 22 germinal passé. Ce ne peut donc être que par erreur que vous doutiez de cet envoi. Salutation et considération. » (1 page in-12, avec traces d’usure et deux perforations, manque en marge gauche).

Références : N°3962. Benjamin Constant – Correspondance générale 1821-1822 par Cecil P. Courtney et Paul Rowe.

Bon état, voir photo.