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Charles de GAULLE – Une invitation à dîner chez Daniel Halévy (1935)

Lettre autographe signée adressée à « Mon cher Maître » [l’historien-essayiste Daniel Halévy (1872-1962)] – Paris, le 2 mars 1935 – 1 p. ½ sur un feuillet in-8, en-tête imprimé du Secrétariat Général du Conseil Supérieur de la Défense Nationale.

 

« Je serai très heureux et très honoré de dîner chez vous mardi et vous remercie vivement de m’y avoir invité. »

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Charles de GAULLE (1890 – 1970) – Militaire, homme d’État et écrivain

Lettre autographe signée adressée à « Mon cher Maître » [l’historien-essayiste Daniel Halévy (1872-1962)] – Paris, le 2 mars 1935 – 1 p. ½ sur un feuillet in-8, en-tête imprimé du Secrétariat Général du Conseil Supérieur de la Défense Nationale.

Sur un dîner avec Daniel Halévy dont la rencontre fut décisive dans la carrière du colonel de Gaulle

« Je serai très heureux et très honoré de dîner chez vous mardi et vous remercie vivement de m’y avoir invité.

Veuillez agréer, mon cher Maître, l’assurance de mes sentiments de respectueuse et profonde sympathie. »

En 1934, le colonel de Gaulle avait fait paraître son troisième livre, Vers l’armée de métier, qui n’avait rencontré qu’un succès mitigé. L’Allemagne nazie est en phase de réarmement et la politique défensive de la ligne Maginot, qui prévaut alors, n’est pas compatible avec les thèses de Charles de Gaulle : la mise en place d’un corps de blindés autonome, utilisé de façon offensive par des soldats professionnels. Désapprouvé par la majorité des généraux, le jeune officier trouve en revanche appui auprès de son ami le colonel Mayer qui le met en contact avec son réseau. Il sera ainsi reçu par Léon Blum, l’historien Daniel Halévy et fera la connaissance de l’académicien Robert Aron.

À propos de Daniel Halévy, Jean Guitton nous précise : « Je savais qu’il avait été le compagnon de Péguy, l’exégète de Proudhon, le condisciple de Proust à Condorcet, l’ami des deux frères Tharaud, le correspondant de Crose et de Malaparte et le découvreur d’un officier inconnu appelé Charles de Gaulle, qui dans son salon lui avait retracé les vues prophétiques du colonel Mayer, sur le rôle des chars dans une prochaine guerre » (Un siècle, une vie).

 

Bon état, voir photos.