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FRANÇOIS Ier – Ordre de marche pour la légion du Languedoc (1535)

Lettre signée adressée à François d’Amboise, comte d’Aubigoux – Poigny [probablement Poigny-la-Forêt, Yvelines], 20 décembre 1535 – 1 page in-4 (20,7 x 20 cm environ), contresignée par Guillaume Bochetel, diplomate, contresignataire des actes royaux depuis 1532 ; adresse au verso : A Monsieur d’Aubigoux capp[itai]ne de mille hommes de pied de ma légion de Languedoc

 

Ordre de marche pour une de ses légions récemment créées

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FRANÇOIS Ier (1494 – 1547) – Roi de France (1515-1547)

Lettre signée adressée à François d’Amboise, comte d’Aubigoux – Poigny [probablement Poigny-la-Forêt, Yvelines], 20 décembre 1535 – 1 page in-4 (20,7 x 20 cm environ), contresignée par Guillaume Bochetel, diplomate, contresignataire des actes royaux depuis 1532 ; adresse au verso : A Monsieur d’Aubigoux capp[itai]ne de mille hommes de pied de ma légion de Languedoc

Ordre de marche pour la légion du Languedoc

« Monsieur d’Aubigoux, je veulx et vous ordonne tenir prests et en bon ordre les mille hommes de pied de ma légion de Languedoc dont vous avez la charge pour à ce prouchain mois de mars en estre faict la monstre [la revue] ou bien les faire marcher au lieu et ainsi que par moy vous sera commandé et ordonné. Et n’y faites faulte. Et vous me ferez sçavoir en ce fais[an]t. Priant Dieu, Monsieur d’Aubigoux, qu’il vous ait en sa garde. Et faict à Poigny le xxe jour de décembre mil v c xxx v [1535]. ».

La lettre est adressée à Monsieur d’Ambigoux, issu d’une famille originaire du Languedoc. François d’Amboise, comte d’Ambigoux, colonel des légionnaires du Languedoc, possédait une maison à Toulouse avant 1571.

Les légions « nationales » sont des unités militaires créées par François Ier en 1534, pour réorganiser l’infanterie française. L’ordonnance de 1534 crée 7 légions de 6000 hommes chacune, recrutées dans 7 « nations » (= régions), dont le Languedoc. Chaque légion est commandée par un colonel, et divisée en 6 compagnies de 1000 hommes commandées par un capitaine. Les soldats et les chefs devaient être recrutés exclusivement parmi les habitants de la province où était levée la légion.

Mouillure en marge gauche, plis usés, plusieurs manques laissant toutefois la signature intacte, voir photos.