Loading...

Gérard de NERVAL – Rare billet autographe signé tardif (1854)

Rare billet autographe signé Gérard adressé à Auguste Dumont – [Paris, fin 1854] – 1 page in-16, au crayon ; adresse au verso : Monsieur Monsieur Dumont à l’Estafette.

 

« Je finis les articles de l’Illustration où je découperai quelque chose pour Sylvie »

1 500

1 en stock

1 en stock

Gérard de NERVAL (1805 – 1855) – Poète et écrivain

Rare billet autographe signé Gérard adressé à Auguste Dumont – [Paris, fin 1854] – 1 page in-16, au crayon ; adresse au verso : Monsieur Monsieur Dumont à l’Estafette.

Rare billet autographe signé, un des derniers écrits avant sa fin tragique

« Je crains que vous n’hésitiez à mettre les confessions de Nicolas à cause de l’addition dont je vous ai parlé, mais je n’ai pu encore avoir le livre et ce ne serait que vers la fin. Je crois que vous pouvez commencer dans tous les cas. Je finis les articles de l’Illustration où je découperai quelque chose pour Sylvie. Votre dévoué

Hôtel de Normandie, rue N[euve] des B.[ons] enfants »

Auguste Dumont (1816-1885) est un entrepreneur de presse et journaliste, il fut successivement rédacteur en chef (1842-1847), puis directeur-gérant de la revue périodique l’Estafette.

Les confidences de Nicolas, œuvre que Gérard de Nerval intitule ici les confessions de Nicolas, est un essai biographique consacré à Restif de la Bretonne. Le texte paraît dans la Revue des Deux Mondes en 1850, sous le titre Histoire d’une vie littéraire au XVIIe siècle, les confidences de Nicolas. Il sera repris ensuite dans Les Illuminés (1852).

Sylvie, insérée dans la Revue des Deux Mondes du 15 août 1853, est publiée dans Les Filles du feu (Éd. Giraud, 1854), recueil de poèmes et nouvelles que Gérard de Nerval dédicacera à Alexandre Dumas.

L’Hôtel de Normandie, au 13 de la rue Neuve-des-Bons-Enfants (l’actuelle rue Radziwill), est le dernier domicile connu de Gérard de Nerval, il s’y installe vers le 20 octobre après un ultime séjour à Passy, dans la clinique du docteur Blanche ; cette adresse figurera sur son acte de décès. Charles Baudelaire y résidera également en juin 1855.

Références : Gérard de Nerval. Œuvres complètes (Pléiade T. III, pages 909 et 910).

 

Quelques marques d’usure, voir photos.