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Gioacchino ROSSINI en quête d’un baryton pour le festival de Ravenne

Lettre autographe signée G. Rossini adressée à l’éditeur de musique Giovanni Ricordi – Bologne, 17 octobre 1844 – ½ p. in-4, en italien, destinataire au dos, Al Sig Giovanni Ricordi / Editore di musica / Milano, marques postales.

 

…ce serait pour chanter au festival de Ravenne, où l’on donnera Ernani.

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Gioacchino ROSSINI (1792 – 1868) – Compositeur

Lettre autographe signée G. Rossini adressée à l’éditeur de musique Giovanni Ricordi Bologne, 17 octobre 1844 – ½ p. in-4, en italien, destinataire au dos, Al Sig Giovanni Ricordi / Editore di musica / Milano, marques postales.

À la recherche d’un baryton pour interpréter Ernani au festival de Ravenne

« Carissimo Amico,

Sono pregato da un amico di Ravenna informarmi se il basso cantante sia disponibile nella prossima primavera dal 10 aprile a tutto il dieci giugno, si tratterebbe di cantare alla fiera di Ravenna ove si darà Ernani, etc. Questo sig[nore] De Bassini appartiene a Merelli e questo sola può cederlo. Vorreste-voi colla vostra amabile diplomazia parlare a Merelli e sentire, in caso sia libero l’artista, quali sarebbero le ristrette pretese sue. Io non voglio esserenominato. M’affido alla vostra compiacenza e sollecitudine, io vi sarò personalmente riconoscente se andasse ad effetto la cosa. […]                                                             tutto vostro aff[ezionatissi]mo. G.Rossini

Bologna 17 ott[obre] 1844 »

Traduction : Très cher ami,

Je suis prié par un ami de Ravenne de m’informer si la basse chantante serait disponible au printemps prochain pour toute la période du 10 avril au 10 juin ; ce serait pour chanter au festival de Ravenne, où l’on donnera Ernani [l’opéra de Giuseppe Verdi, crée le 9 mars de la même année à la Fenice de Venise] etc. Ce monsieur De Bassini appartient à Merelli [le baryton Achille De Bassini (1819-1881) était sous contrat avec le librettiste Bartolomeo Merelli (1794-1879), alors directeur de La Scala de Milan] et lui seul peut le céder. Voudriez-vous, avec votre aimable diplomatie, parler à Merelli et entendre, au cas où l’artiste serait libre, quelles seraient ses meilleures conditions. Moi, je ne veux pas être nommé. Je m’en remets à votre courtoisie et votre sollicitude, je vous en serais personnellement reconnaissant si la chose se faisait.

Réparation esthétique hors texte, voir photos.