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William BOUGUEREAU – Jolie lettre au peintre David Sutter depuis l’Italie (1852)

Lettre autographe signée au peintre David Sutter – Venise, 24 septembre 1852 – 2 pp. ¼ in-8, nom et adresse du destinataire au verso.

 

« pour vous, mon cher ami, Baudry et moi, nous mettons à l’unisson pour vous assurer que nous serons très heureux de vous revoir à Paris »

 

 

Vendu

William BOUGUEREAU (1825 – 1905) – Peintre

Lettre autographe signée au peintre David SutterVenise, 24 septembre 1852 – 2 pp. ¼ in-8, nom et adresse du destinataire au verso.

Belle lettre depuis l’Italie qu’il parcourt après son prix de Rome

« Voici quelques jours, Mon cher Sutter, que votre lettre est venue me trouver ici. Je regrette d’autant plus de ne l’avoir pas reçue à Milan qu’il m’eut été facile et très agréable de pouvoir vous rendre ce petit service. Si votre lettre au lieu d’être adressée au Gd Paris l’eut été poste restante elle arrivait à temps quoique bien juste, car le désir que nous avions d’arriver à Venise nous a fait peut-être un peu brûler Milan. Enfin, mon cher ami que voulez-vous il n’y a pas de projet quelque bien conçu semble-t-il qui arrive à exécution si le hasard ou la providence comme vous le voudrez, ne le favorise. Qui aurait pu vous dire que le Gd Paris n’avait pas une seule chambre de libre.
Comme il n’était plus temps de vous répondre à Parme, j’ai attendu quelques jours et j’écris à Nice, ma lettre vous arrivera-t-elle ? Si je me le rappelle bien, cette ville était votre destination après votre tournée à La Spezia et je crains beaucoup que le mauvais temps que nous avons eu et avons encore ici ne soit pas pour hâter votre départ ou plutôt votre retour. Pour nous, la tempête qui depuis 2 jours empêche le vapeur de partir nous fait changer de route et nous partons aujourd’hui même par Ferrare, Bologne, Florence et à l’égard de la Baronne, allons très cher, vous êtes trop modeste et je serais plus que sur qu’elle n’a pu vous regretter votre expérience du monde, votre taille avantageuse (excusez-moi ce trop paraître d’envie), votre amabilité et tout était en votre faveur. Il serait hors de saison de vous charger de mes compliments pour elle, mais pour vous, mon cher ami, Baudry et moi, nous mettons à l’unisson pour vous assurer que nous serons très heureux de vous revoir à Paris et pour ma part particulièrement si je pouvais vous rendre quelque service, je me mets de tout cœur à votre disposition espérant que cette fois, je serai plus heureux. Adieu, je vous serre cordialement la main
P.S : Remerciez, je vous prie, Melle votre cousine de son souvenir et rappelez- nous au sien. Et la comtesse, mon gaillard, vous ne nous en parlez pas : est-ce que ??? »

En 1850, William Bouguereau et Paul Baudry partage le 1er prix de Rome sur le thème de Zénobie retrouvée par les bergers sur les bords de l’Araxe.

 

Déchirure au cachet sans atteinte au texte, voir photos.