Jean-Léon GEROME autographe signé

Mémoire d'encres - Documents autographes signés de Jean-Léon GÉRÔME (1824-1904), peintre et sculpteur

Peintre et sculpteur de scènes orientalistes, mythologiques ou historiques, Jean-Léon Gérôme est né à Vesoul en 1824 et mort à Paris en 1904. Ses principales œuvres sont Bonaparte devant le Spinx, Vente d’esclaves à Rome, Golgotha Consummatum est.

Gérôme trouve sont inspiration dans le courant orientaliste, sur la base de sujets égyptiens ou ottomans : Le prisonnier et le boucher turc (1861), La prière, La porte de la mosquée El-Hasanein au Caire (1866), Promenade du harem (1869), Le charmeur de serpent (1879) et Le marché ambulant au Caire.

En 1842, il est élève de Delaroche et suit ses cours aux Beaux-Arts. Il expose ses premières œuvres dans sa ville natale, Esquisse de bataille, Chiens savants, Moines au lutrin.

En 1847, il commence à se faire connaître au Salon avec Jeunes grecs faisant battre des coqs et devient alors le chef de fil du courant les Néo-grecs aux cotés de Harmon et Picou, son style évoluant ensuite avec La Vierge, L’Enfant Jésus et Saint Jean, Anacréon, Bacchus et l’Amour ivres.

En 1855, pour l’Exposition universelle, il peint Pifferaro gardeur de troupeaux, concert Russe et une grande toile représentant Le siècle d’Auguste et la naissance de Jésus Christ.

En 1857, il expose sept œuvres d’un genre plus populaire dont Sortie du bal Masqué et Duel de Pierrot et, en 1859, pour le Salon, il peint la Mort de César ainsi qu’une scène orientaliste : Le Hache-paille égyptien, puis, en 1861, Phryné devant l’aéropage.

En 1863, il épouse Marie Goupil, fille de l’éditeur qui est aussi un marchand d’art renommé, Adolphe Goupil, qui soutiendra sa carrière et sa renommée.

En 1864, il devient professeur de peinture à l’École des Beaux-arts de Paris, où il enseigne essentiellement le dessin.

En 1878, il débute une carrière de sculpteur et présente à l’Exposition universelle son groupe Les gladiateurs, inspiré de la toile Police verso (1872). Ses sculptures, essentiellement réalisées en polychromie, représentent des scènes de genres, des personnages ou des allégories : Anacréon, Bacchus et l’Amour (1881), Omphale (1887), Tanagra (1890) et Bellone (1892).