autographe de Valery Larbaud

Mémoire d'encres - Documents signés de Valery LARBAUD (1881-1957), poète, romancier et traducteur

Poète, romancier, essayiste et traducteur, Valery Larbaud est né à Vichy en 1881 et mort dans cette même ville en 1957. Il est surtout connu pour ses travaux de critique littéraire, son rôle de traducteur pour la diffusion d’auteurs étrangers de premier plan et son roman Femina Márquez.

Issu de la famille propriétaire des sources de Vichy Saint-Yorre, Valery Larbaud peut se consacrer aux voyages ; il parcourt l’Europe et, à partir de 1896, séjourne successivement en Russie, Italie, Espagne puis en Angleterre. Il se rend également dans de multiples stations thermales pour soigner sa santé fragile et, lors de ses retours à Vichy, côtoie ses amis, parmi lesquels il compte André Gide, Léon-Paul Fargues et Charles Louis Philippe.

En 1896, il publie Les Portiques puis Poèmes par un riche amateur (1908). Son premier roman Femina Márquez, sur le thème des amours adolescentes, paraît en 1911.

En 1913, Valery Larbaud publie un recueil, Les poèsies de A.O. Barnabooth et le Journal fictif d’A.O. Barnabooth, ce personnage inventé devenant son double de fiction.

En 1918, il écrit un premier recueil de contes et nouvelles, Enfantines. Dans le registre du monologue intérieur, Amants, heureux amants paraît en 1923, son contenu largement autobiographique illustrant le goût de Valery Larbaud pour le dépaysement. Il publie ensuite un ensemble de nouvelles notes et de poésies sous le titre Jaune, Bleu, Blanc (1928) et Allen (1929).

Polyglotte, Valery Larbaud parle anglais, allemand, italien et espagnol ; comme traducteur, il fait découvrir en France de nombreux auteurs étrangers, tels James Joyce, Samuel Butler, Walt Whitman, William Faulkner, Jorge Luis Borges ou Ramon Gomez de la Serna.

Créé en 1967, le prix Valery-Larbaud est décerné chaque année par l’Association Internationale des Amis de Valery Larbaud, “à un écrivain ayant publié une œuvre qu’aurait aimée Larbaud, ou dont l’esprit, le sens et la pensée rejoignent celle de Larbaud”.