Anatole FRANCE – Manuscrit autographe évoquant LOUIS XVII

Anatole FRANCE (1844 – 1924) – Écrivain et critique littéraire, prix Nobel de littérature 1921

Manuscrit autographe intitulé « Martin et Richemont. 1831-34 » – S.l.n.d. – 6 pp. in-4.

Notes de travail évoquant différents témoignages concernant Louis XVII

« Le passé et l’avenir expliqués par des événements extraordinaires arrivés à Thomas Martin, laboureur de la Beauce ; avec des notes curieuses sur quelques personnages, qui ont figuré dans ces événements, quelques mots sur les révélations publiées à ce sujet par M. S… (L. Silvy, ancien magistrat). On y a joint une Dissertation sur le procès verbal de la mort de Louis XVII, sur le mémoire dit du duc de Normandie et sur divers ouvrages récemment publiés sur le même sujet. Cette édition est la seule qui soit revêtue de l’attestation de Th. Ign. Martin. Paris, Bricon, 1832, in-8° de 308 p. (par l’abbé Perrain, ancien vicaire général de la Grand-Aumônerie). M. Silvy, auteur de la Relation ainsi reproduite et dénaturée dans quelques unes de ses parties, protesta immédiatement dans un écrit intitulé : M. S., ancien magistrat, à l’auteur de l’écrit intitulé : Le Passé et l’Avenir expliqués par les événements extraordinaires arrivés à Thomas Martin, laboureur de la Beauce (Paris, Pibran de la Forest, (1832), in-8° de 28 p.). Il s’éleva surtout contre la supposition que Martin, dans son entrevue avec Louis XVIII, lui eût révélé l’existence de Louis XVII et l’eût engagé à descendre du trône pour y faire place à son neveu : cette révélation était précisément l’objet principal du nouvel éditeur. Eckard répondit aussi. On a de lui : Un dernier mot sur Louis XVII, et Observations en ce qui concerne ce prince, sur un ouvrage intitulé : Le Passé et l’Avenir. Paris, Ducollet, 1832, in-8° de 64 p.

Le Passé et l’Avenir. Réimpression de La Sicotière, d’un ancien opuscule publié en l’honneur de Thomas Martin, de Guallardon, le laboureur visionnaire, avec documents et commentaires qui le rattachaient à Hébert (Richemont) comme un nouveau Précurseur à un nouveau messie : premier essai de ce système audacieux et l’on peut dire sacrilège qui devait faire d’un misérable aventurier, non pas seulement un prétendant, mais un prophète, un apôtre et presque un Dieu ! Beaucoup de bonnes âmes s’y laissèrent prendre, sans s’arrêter à l’impiété connue de Hébert, ni à son rôle de républicain et de combattant de juillet, tant la crédulité est prompte à dévorer les aliments les plus grossiers qu’on lui jette en pâture, et ce fut un Montmorency qui fit les frais de la publication. […] »

Bon état, voir photos.