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Auguste BARTHOLDI – Invitation à l’Opéra-Comique (1888)

Lettre autographe signée [probablement adressée à Louis Paravey (1850-1915), alors directeur de l’Opéra-Comique] – Paris, 4 avril 1888 – 2 pp. sur un double feuillet in-12, à son monogramme stylisé en tête.

 

« Vous m’avez offert d’aller à l’Opéra Comique, que je ne crains pas. »

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Auguste BARTHOLDI (1834 – 1904) – Sculpteur

Lettre autographe signée [probablement adressée à Louis Paravey (1850-1915), alors directeur de l’Opéra-Comique] – Paris, 4 avril 1888 – 2 pp. sur un double feuillet in-12, à son monogramme stylisé en tête.

Invitation à l’Opéra-Comique après sa destruction par les flammes

« Vous m’avez offert d’aller à l’Opéra Comique, que je ne crains pas. Comme vous avez bien voulu me le demander de vous dire le jour où je serai libre. Si Samedi faire se peut, cela nous fera grand plaisir et Madame Bartholdi se joint à moi pour vous remercier. C’est peut-être choisir un jour qui est couru, si cela devait vous causer la moindre difficulté, je vous prie instamment de ne pas vous mettre en peine. Veuillez agréer, cher Monsieur, tous mes remerciements pour votre gracieuse pensée, avec l’expression cordiale de mes meilleurs sentiments »

« l’Opéra Comique, que je ne crains pas » – Par référence à l’incendie qui avait ravagé l’opéra un an plus tôt (25 mai 1887) causant plus d’une centaine de morts et le double de blessés. La responsabilité de son directeur, Léon Carvalho, avait été mise en cause. Louis Paravey lui succède pour deux années, à partir du 1er janvier 1888. L’activité de l’Opéra-Comique ne s’interrompt pas pour autant, les spectacles s’installèrent dès octobre 1887, et pour onze années, place du Châtelet dans l’ancien Théâtre-Lyrique.

À noter que le mandat de Paravey, initialement prévu pour 7 ans, se clôt prématurément pour cause de mauvaise gestion financière ; il est poussé à la démission et Carvalho fait son retour en janvier 1891.

 

Légère insolation, voir photos.