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Auguste RENOIR – Rare manuscrit sur l’Art et la peinture (1910)

Manuscrit autographe signé (1910) pour la préface du livre d’Henry Mottez, Le Livre de l’art ou Traité de la peinture (1911), réédition augmentée du livre de son père Victor Mottez qui avait traduit le Traité de peinture (Libro dell Arte) de Cennino Cennini (1858) – 46 pp. ½ in-4 sur papier ligné (dont 5 pages d’une autre main) + 5 pp. ½ in folio et 1 page in-4 de calculs.

 

« Un peintre ne doit s’occuper que d’une chose, savoir son métier. Une œuvre n’a de valeur durable que par le métier »

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Auguste RENOIR (1841 – 1919) – Peintre

Manuscrit autographe signé (1910) pour la préface du livre d’Henry Mottez, Le Livre de l’art ou Traité de la peinture (1911), réédition augmentée du livre de son père Victor Mottez qui avait traduit le Traité de peinture (Libro dell Arte) de Cennino Cennini (1858) – 46 pp. ½ in-4 sur papier ligné (dont 5 pages d’une autre main) + 5 pp. ½ in folio et 1 page in-4 de calculs.

Important manuscrit sur l’évolution de l’Art et le travail du peintre

À l’instigation d’Auguste Renoir, le peintre Henry Mottez (1858-1937) entreprend la réédition augmentée de l’œuvre de son père qui avait réalisé la première traduction du Libro dell Arte de Cennino Cennini (vers 1370-1437).

Le présent manuscrit constitue un premier jet probablement destiné à la revue L’Occident et comporte de nombreuses modifications et variantes d’avec la version définitive. Ce long manuscrit inclut notamment la lettre autographe signée adressée à Henry Mottez servant de préface (6 pp. in-4)

Ces pages sont l’occasion pour Auguste Renoir de développer sa vision de l’évolution de l’Art occidental, sa conception du métier de peintre et plus largement des fonctions de l’artiste et de l’artisan.

Les premières lignes débutent ainsi : « Rien n’est plus changeant, plus bizarre que l’homme. Un lion reste un lion, un tigre reste un tigre. L’homme à l’encontre est beau et noble à l’égal d’un Dieu de l’Olympe ou stupide et laid comme la vipère ou le crapaud. Cette réflexion vient naturellement en pensant à tous les travaux des hommes sans vouloir écrire l’historie de l’humanité et se contenter de rester dans notre beau pays de France l’on est enthousiasmé par toutes les merveilles crées par l’ouvrier depuis les anciens moines qui se sont faits architectes, maçons, sculpteur, peintre qui ont appris à travailler les métaux, les terres etc… pour bâtir eux-mêmes leurs monastères, leur temples et ces cathédrales énormes aux cloches qui ont l’air de toucher le ciel, qui ont fait de la dentelle avec la pierre et le fer et dont l’exemple a été suivi jusqu’à la fin du XVIII siècle. Tout a été beau jusqu’à cette époque depuis le château jusqu’à l’humble chaumière. Il y avait de l’art jusque dans un bouton de porte, jusque dans un verrou […] »

Références : Renoir contre son temps, Coll. Jadis & Naguère (Ed. Le Manuscrit) ; page 111 et suivantes.

 

Quelques accidents marginaux, sans atteinte au texte, voir photos.