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Charles-Augustin SAINTE-BEUVE – Lettre autographe signée à propos d’un article (1852)

Lettre autographe signée – S.l., 2 février 1852 – 1 page sur un double feuillet in-8.

 

« Vous verrez si vous jetez les yeux sur Le Constitutionnel, que je m’acclimate indéfectiblement dans le XVIIe siècle. »

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Charles-Augustin SAINTE-BEUVE (1804 – 1869) – Critique littéraire

Lettre autographe signée – S.l., 2 février 1852 – 1 page sur un double feuillet in-8.

Au sujet d’un article paru dans Le Constitutionnel

« Ma vie est tellement prise que je n’ai pu encore vous aller remercier de vos attentions continues et bienveillantes. Je prends note de tout et je voudrais bien hâter le moment d’en faire publiquement usage. Vous verrez si vous jetez les yeux sur Le Constitutionnel, que je m’acclimate indéfectiblement dans le XVIIe siècle. Dès que j’aurai un moment et que le temps ne saura pas mauvais, j’irai vers 4 heures causer avec vous. Je devrais moi-même parcourir un jour ce J[ourn]al du Règne de Louis XIV : dans les sujets que vous m’indiquez et qui y sont traités, sans doute au (?) du monde, je serais particulièrement curieux de voir quelle est l’influence du (?) dans les ménages et les séparations notables de décembre 1694. Mon regret actuel en m’occupant des choses du XVIIe siècle c’est d’être obligé de trouver si vite et de brûler pour ainsi dire le pays : c’est presque une provocation.
Agréez, Monsieur, l’assurance de mes sentiments les plus dévoués et reconnaissants »

Sainte-Beuve avait signé un article, paru dans Le Constitutionnel du même jour, intitulé Mémoires de Gourville (publié en 1852 dans les Causeries du lundi – T.5).

Plis d’usage, voir photo.