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Élisa MERCOEUR – À propos de l’aide que lui apporte le Dauphin [1829]

Lettre autographe signée [à Alexandre Soumet ?] – [Paris], rue Meslay 15, Lundi soir [fin 1829] – 1 page sur un double feuillet in-4.

 

« J’avais tenu ma lettre au Dauphin toute prête, et dès demain matin on la portera à la direction des beaux-arts. »

 

 

Vendu

Élisa MERCŒUR (1809 – 1835) – Poétesse et romancière

Lettre autographe signée [à Alexandre Soumet ?] – [Paris], rue Meslay 15, Lundi soir [fin 1829] – 1 page sur un double feuillet in-4.

Jolie lettre à propos d’une aide accordée par le Dauphin

« Je reçois à l’instant la lettre du très obligeant Monsieur de Beauchesne, mais je n’ai pas vu le domestique qui l’a remise au portier. J’avais tenu ma lettre au Dauphin toute prête, et dès demain matin on la portera à la direction des beaux-arts.
Ne pouvant de nouveau exprimer de vive voix toute ma reconnaissance à Monsieur de Beauchesne, je le prie d’en vouloir bien agréer l’expression, que je joins aux hommages empressés de Sa très humble et obéissante servante »

En post-scriptum : « Ma lettre pour le Dauphin [Louis-Antoine d’Artois (1775-1844), fils aîné de Charles X] n’a qu’un cachet volant ; je ne sais si elle sera convenable »

Dans l’enthousiasme de ses 19 ans, Élisa Mercœur quitte Nantes pour Paris en 1828. Elle s’installe un temps dans un meublé et trouve bientôt un appartement qu’elle occupe avec sa mère au 15, rue Meslay (par ailleurs maison natale de George Sand !). La jeune poétesse connaît des débuts difficiles et sollicite des appuis de toutes parts : de Crapelet, l’imprimeur du Roi, des journalistes, des politiques ou hommes de lettres tel le dramaturge Alexandre Soumet (1786-1845), qu’elle remercie dans une lettre de janvier 1830 qui semble liée à celle-ci : « Lors de ma dernière lettre j’ignorais encore le résultat des démarches de Monsieur de Beauchesne. Le voici : je viens d’obtenir une gratification de deux cents francs de Monsieur le Dauphin, comme c’est vous Monsieur qui en êtes la première cause veuillez je vous prie en agréer mes sincères remerciements. »

Alcide-Hyacinthe du Bois de Beauchesne (1800-1873) est alors chef du cabinet au département des Beaux-Arts (1825-1830).

                          

Trace d’onglet en marge du second feuillet, infimes rousseurs, voir photos.