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Émile ZOLA – Deux lettres tardives au journal “L’Aurore” (1902)

Deux lettres autographes signées adressée au journal L’AuroreMédan, 8 avril 1902, puis Paris, 13 juin 1902 – 1 page sur un bifeuillet in-8, chacune ; au verso de la seconde figure une indication (d’achat ?) au crayon (Charavay, 1923).

 

« À partir du numéro qui paraîtra le dimanche matin, 15 juin, je vous prie de m’adresser à Médan, par Villennes, Seine et Oise, “l’Aurore” que vous avez l’obligeance de me servir. »

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Émile ZOLA (1840 – 1902) – Écrivain, romancier et journaliste

Deux lettres autographes signées adressée au journal L’AuroreMédan, 8 avril 1902, puis Paris, 13 juin 1902 – 1 page sur un bifeuillet in-8, chacune ; au verso de la seconde figure une indication (d’achat ?) au crayon (Charavay, 1923).

Instructions pour la livraison de L’Aurore pour son dernier séjour à Médan

Médan, 8 avril 1902 : « À partir du numéro qui paraîtra le jeudi matin, 10 avril, je vous prie de m’adresser, 21 bis rue de Bruxelles, “l’Aurore” que vous avez l’obligeance de me servir. Veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de mes sentiments distingués. »

Paris, 13 juin 1902 : « À partir du numéro qui paraîtra le dimanche matin, 15 juin, je vous prie de m’adresser à Médan, par Villennes, Seine et Oise, “l’Aurore” que vous avez l’obligeance de me servir. Veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de mes sentiments distingués. »


En 1889, Émile Zola s’était installé au 21bis, rue de Bruxelles (cf. à ce sujet cette lettre proposée au catalogue). Ces deux lettres témoignent de ses derniers allers-retours entre Paris et Médan et du suivi des livraisons de L’Aurore. Son départ de Médan vers la rue de Bruxelles en avril 1902, puis l’annonce de son ultime séjour à Médan au mois de juin 1902. Quelques semaines plus tard, l’écrivain meurt asphyxié par accident, ou malveillance, le 29 septembre 1902 à son retour à Paris.

Alors que Le Figaro venait de refuser ses derniers articles, Zola s’était tourné fin 1897 vers L’Aurore, fondé la même année par Ernest Vaughan, dont le positionnement était moins conservateur. Émile Zola y publie en janvier 1898 son célèbre article « J’accuse… ! », titre inspiré par son éditorialiste Georges Clemenceau et qui marque le début de l’affaire Dreyfus.

Bon état, voir photos.