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Gabriel FAURÉ – Ses vœux à son ami Alfred Bruneau, alors qu’il prépare “Pénélope”

Lettre autographe signée adressée à son « cher grand ami », Alfred Bruneau – Monte-Carlo, 2 janvier 1913 – 1 page in-12, au format carte-lettre, à en-tête de l’hôtel du Helder, adresse au verso.

 

« Je suis confus de m’être laissé devancer ! je peine ici dans le travail final, énervant parce que pressé. »

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Gabriel FAURÉ (1845 – 1924) – Compositeur 

Lettre autographe signée adressée à son « cher grand ami », Alfred Bruneau – Monte-Carlo, 2 janvier 1913 – 1 page in-12, au format carte-lettre, à en-tête de l’hôtel du Helder, adresse au verso.

Son « travail final » pour la création de Pénélope

« Bien cher grand ami,

Je suis confus de m’être laissé devancer ! je peine ici dans le travail final [pour la préparation de son opéra Pénélope qui sera crée à l’Opéra de Monte-Carlo le 4 mars 1913, sous la direction de Léon Jehin], énervant parce que pressé. J’espère que cela me vaudra votre indulgence. J’adresse à Madame Alfred Bruneau et à Melle Suzanne quelques fleurs de ce pays de soleil et je les fais accompagner de mille vœux de santé, de bonheur et de nouveaux et grands succès pour le chef de la famille. Laissez-moi vous embrasser de tout cœur, bien chers amis, et croyez-moi votre bien fidèlement affectionné et dévoué. »

Le compositeur Alfred Bruneau (1857-1934) est connu pour avoir mis en musique le naturalisme d’Émile Zola. Il est également l’auteur d’une monographie consacrée à son ami : La vie et les œuvres de Gabriel Fauré (Librairie Charpentier et Fasquelle. Paris. 1925).

Suzanne Bruneau (1887-1970), sa fille unique, avait épousé l’helléniste René Puaux, en 1906, Gabriel Fauré lui dédia sa Barcarolle n°8.

 

Bon état, voir photos.