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Gustave FLAUBERT souhaite « s’occuper activement » de son ami Louis Bouilhet

Lettre autographe signée adressée à « Cher Vieux » [Jules Duplan] – S.l., datée d’une autre main [24 mai 1865] – 2 pp. in-8, sur papier bleuté.

 

« Si l’on est puni par les choses qu’on aime trop, celles qu’on n’aime pas assez, quelquefois, se vengent »

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Gustave FLAUBERT (1821 – 1880) – Écrivain

Lettre autographe signée adressée à « Cher Vieux » [Jules Duplan] – S.l., datée d’une autre main [24 mai 1865] – 2 pp. in-8, sur papier bleuté.

Belle lettre au sujet de l’aide que Flaubert souhaite apporter à son ami Louis Bouilhet                                                           

« J’ai hésité toute la journée à envoyer la lettre ci-jointe à Mme Cornu. Si tu croyais cependant que malgré les deux mots cochons qu’elle renferme on puisse la lui montrer, fais-le….j’avais promis à Bouilhet de lui faire une lettre pour Mme Cornu [Hortense Cornu, sœur de lait et filleule de Napoléon III dont l’appui pouvait être précieux]… La situation de notre vieux me paraît si triste. Il est temps qu’on s’occupe de lui activement. Tu ne l’as pas revu ? il sera reparti sans aller chez toi – ni chez Max [son ami Maxime Du Camp] – ni chez Mme Husson [Adèle Husson, sa maîtresse], où il a dîné, ni chez personne ! Enfin, il faut prendre ses amis comme ils sont. Et ce n’est pas le moment de l’engueuler ! à quoi bon, d’abord ? Si l’on est puni par les choses qu’on aime trop, celles qu’on n’aime pas assez, quelquefois, se vengent. Monseigneur n’a pas pris Paris par le bon bout. Je suis navré de son état – auquel je ne vois de remède que par les démarches de Mme Cornu ? Adieu je t’embrasse très fort. »

Cette lettre se situe entre deux autres adressées au même, datées des 21 et 26 mai, publiées dans la Correspondance (Pléiade, t. III, p. 440 et 441).

Bon état, voir photos.