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Hector BERLIOZ – À Charles Gounod sur sa “Messe solennelle” (1855)

Lettre autographe signée adressée à Charles Gounod – [Paris], 29 novembre 1855 – 2 pp. sur un double feuillet in-16, nom et adresse du destinataire.

 

« J’ai trouvé votre messe d’une grande et noble forme, pleine d’effets grandioses exprimant des sentiments religieux très élevés. »

 

 

Vendu

Hector BERLIOZ (1803 – 1869) – Compositeur et chef d’orchestre

Lettre autographe signée adressée à Charles Gounod – [Paris], 29 novembre 1855 – 2 pp. sur un double feuillet in-16, nom et adresse du destinataire.

Son enthousiasme après l’audition de la Messe solennelle de sainte Cécile

« Je vous remercie. Je n’ai pas pu aller vous serrer la main ce matin à cause d’une course pressée que j’avais à faire. J’ai trouvé votre messe d’une grande et noble forme, pleine d’effets grandioses exprimant des sentiments religieux très élevés. Le Sanctus avec son effet de G. caisse sans cymbales est magnifique et tout neuf. Oui, oui, c’est très beau. Votre tout dévoué »

Le matin même Hector Berlioz avait assisté à la Messe solennelle en l’honneur de sainte Cécile créée à l’église Saint-Eustache de Paris, à l’occasion de la fête de sainte Cécile, patronne des musiciens. L’orchestre est dirigé par M. Filman aîné et la représentation, réunissant près de cinq cents exécutants et chanteurs, est organisée par l’Association des artistes musiciens. L’œuvre composée par Charles Gounod entre 1849 et 1855 figure, avec ses opéras, parmi les créations les plus populaires de son répertoire.

Ce même mois de novembre, du 15 au 25, fut organisé un Festival de Musique au Palais de l’Industrie – construction réalisée pour l’Exposition de 1855 et détruite en 1896 pour laisser place aux actuels Petit et Grand Palais. Hector Berlioz, Charles Gounod et Félicien David participent à l ‘événement au cours duquel l’Empereur décerne médailles et décorations aux acteurs du monde musical (éditeurs et imprimeurs de musique, facteur de pianos, etc.). Berlioz y dirige un imposant ensemble de 1.250 musiciens, alors que Gounod prend en charge les orphéons.

Plis d’usage, voir photos.