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[Hector BERLIOZ] – Au sujet d’une représentation des « Troyens » en Russie

Pièce autographe, de la main de son éditeur Antoine de Choudens, relative à une représentation des Troyens à Saint-Pétersbourg – Paris, s.d. [début 1868] – 1 page in-8 obl.

 

« …par les mains de Mr Berlioz, à Paris, la somme de cinq cents francs, pour prix d’un exemplaire de la grande partition de l’opéra des Troyens »

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[Hector BERLIOZ] (1803 – 1869) – Compositeur et chef d’orchestre

Pièce autographe, de la main de son éditeur Antoine de Choudens, relative à une représentation des Troyens à Saint-Pétersbourg – Paris, s.d. [début 1868] – 1 page in-8 obl.

Précieux reçu relatif au projet de représentation des Troyens en Russie

En décembre 1867, sur invitation de la grande duchesse Hélène de Russie, Hector Berlioz réalise son second voyage en Russie pour une tournée triomphale au terme de laquelle il autorise la Société Musicale de Saint-Pétersbourg à représenter Les Troyens, sous la direction de Mili Balakirev. Berlioz doit toutefois se procurer une copie de l’œuvre dont la partition est encore inédite, l’assentiment de son éditeur est donc pour cela indispensable.

Il existe donc trois documents liés à ce projet : le contrat entre Berlioz et Balakirev – non daté, puisqu’il ne s’agit alors que d’un projet – le reçu signé par Berlioz des 500 frs qu’il doit remettre à son éditeur et ce reçu d’Antoine de Choudens qui les reçoit à son tour des mains du compositeur. (cf. les articles d’Octave Fouque dans Le Menestrel des 4 et 11 novembre 1880).

« J’ai reçu de M.M. les membres du comité musical du conservatoire de St-Petersbourg et par les mains de Mr Berlioz, à Paris, la somme de cinq cents francs, pour prix d’un exemplaire de la grande partition de l’opéra des Troyens, dont ils ont fait tirer une copie, et dont, je leur cède le droit d’exécution en Russie.
A monsieur Kologrissof au conservatoire de musique à St Petersbourg »

Ce voyage fut l’un des derniers du compositeur. Il séjourne ensuite à Nice en mars 1868, où il se blesse lors d’une chute, puis préside un festival de musique à Grenoble au mois d’août. Il meurt l’année suivante, le 8 mars, à Paris, au 4 rue de Calais.

Infimes accidents en marge droite, voir photo.