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Henri de RÉGNIER – Chronique littéraire évoquant Paul Valéry et Jean Giraudoux

Manuscrit autographe signé intitulé La Vie Littéraire [1934] – 6 pp. sur 6 feuillets in-4, à l’encre brune. Le manuscrit comporte quelques rares ratures ou rajouts.

 

Chronique littéraire sur deux ouvrages de Paul Valéry et un roman de Jean Giraudoux

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Henri de RÉGNIER (1864 – 1936) – Écrivain et poète.

Manuscrit autographe signé intitulé La Vie Littéraire [1934] – 6 pp. sur 6 feuillets in-4, à l’encre brune. Le manuscrit comporte quelques rares ratures ou rajouts.

Cette chronique porte sur deux ouvrages de Paul Valéry : Autres Rhumbs (éd. Le Divan, 1934) et De la Diction des vers (éd. Chamontin, 1933) et sur un roman de Jean Giraudoux : Combat avec l’ange (éd. Grasset, 1934).

L’article est paru dans Le Figaro du 14 juin 1934.

En voici les premières lignes :

« M. Paul Valéry avait publié en 1926, à la librairie du Divan, un volume de “notes” portant le titre de Rhumbs, et voici qu’il nous offre aujourd’hui, dans un volume composé également de brèves “remarques”, d’autres Rhumbs. Ce genre d’ouvrages tient une place dans l’œuvre de M. Paul Valéry et il y est encore représenté par deux recueils, parus tous deux en 1932, et intitulés, le premier “Choses lues”, le second “Moralités”. Ces diverses publications ou, plus exactement, la matière qui les forme, ont une origine commune, qui remonte, je crois bien, au temps que l’on pourrait appeler préparatoire de la vie littéraire de M. Paul Valéry. Est-il besoin d’en rappeler les circonstances si curieuses et si particulières : les débuts remarqués du jeune et charmant poète de “La Frileuse”, de “Narcisse” et de maints beaux vers épars, du rare prosateur de “Une soirée avec Monsieur Teste” que contenait le second numéro de la revue Le Centaure ; puis, à partir de cette année 1896, sa retraite, à l’écart des Lettres, dans un laborieux et secret silence qu’il ne rompit guère que vingt ans après lors de l’apparition triomphante et glorieuse de La Jeune Parque, de “Charmes” et d'”Eupalinos”.

De cette période de recherches, de cheminements profonds, d’enquêtes minutieuses, de découvertes et de vérifications intellectuelles, de cette vaste et précise mise au point de soi-même, M. Paul Valéry a conservé des traces écrites. Il existe, dit-on, et je le crois, de nombreux “carnets” où le voyageur aventureux que fut M. Paul Valéry inscrivait les étapes, les orientations, les aboutissements de son étonnante aventure spirituelle menée avec une si ingénieuse et fructueuse activité, avec une si entière liberté d’esprit et une si vivante curiosité de pensée. Ce sont ces carnets qui ont constitué à M. Paul Valéry une sorte de “trésor”, au vieux sens du mot, d’où il a tiré les volumes dont nous avons rappelé les titres et dont le plus récent nous occupe aujourd’hui […] »

 

Bon état, voir photos.