J. W. von GOETHE – Lettre à Eichstädt évoquant la bataille d’Eylau (1807)
Lettre signée Goethe adressée à Eichstädt – Weimar, 8 mai 1807 – 1 page in-12 oblong (10 x 16,7 cm), ornée d’un liseré noir imprimé.
Votre Excellence trouvera ci-joint ici un témoignage concernant la bataille près d’Eylau
Vendu
Johann Wolfgang von GOETHE (1749 – 1832) – Poète, dramaturge, scientifique et philosophe
Lettre signée Goethe adressée à Eichstädt – Weimar, 8 mai 1807 – 1 page in-12 oblong (10 x 16,7 cm), ornée d’un liseré noir imprimé.
À propos d’un article sur la bataille d’Eylau qui avait eu lieu un mois plus tôt
Traduction : Votre Excellence trouvera ci-joint ici un témoignage concernant la bataille près d’Eylau [des 7 et 8 février, opposant Napoléon à la Russie et la Prusse]. Pourriez-vous m’envoyer une carte de la bataille de Lübeck [6 et 7 novembre 1806] ? Je compte écrire sous peu un petit article à ce sujet. Un autre, plus important, suivra et concernera la campagne des Hohenloher.
Le philologue Heinrich Carl Abraham Eichstädt (1771-1848) prend la direction du Allgemeine Literatur-Zeintung fondé à l’initiative de Goethe, à partir de 1803, après son départ de Iéna pour Halle. Goethe collabore au journal les premières années, comme nombre d’intellectuels contemporains (Schiller, Kant, Fichte, Humboldt etc.) et entretient alors une correspondance régulière avec Eichstädt.
Goethe voyait en Napoléon, qu’il appelait « son empereur », le vainqueur de la Révolution et le porteur d’un ordre nouveau. Son intuition de la grandeur historique de l’épopée napoléonienne le conduisit à exprimer à cette époque sa situation de citoyen de l’Occident et du monde, et pas seulement du pays qui l’avait vu naître. Lorsque Napoléon débute la campagne de Russie, Goethe, conscient des dangers de l’aventure se montre plus critique et dénonce une soif de conquêtes, en faisant tout autant la critique de son propre pays.
Goethe rencontra l’Empereur en trois occasions en 1808, notamment au Palais du gouverneur à Erfurt, où il reçut la Légion d’honneur avec le poète Wieland. Lors de cette rencontre, l’Empereur aurait accueilli Goethe par ces mots devenus fameux : « Voilà un homme ! »
Rousseurs éparses, quelques trous d’épingle en marge, voir photos.