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Joséphin PELADAN – L.A.S. sur sa santé déclinante et la fin du conflit (1918)

Lettre autographe signée adressée à son ami Paul Placide – [Paris, 10 mai 1918] – 2 pp. in-8, enveloppe conservée avec nom et adresse du destinataire.

 

« L’idée de la guerre finissant avec 1918 prend beaucoup de consistance ! »

 

 

Vendu

Joséphin PÉLADAN (1858–1918) – Écrivain, critique d’art et occultiste

Lettre autographe signée adressée à son ami Paul Placide – [Paris, 10 mai 1918] – 2 pp. in-8, enveloppe conservée avec nom et adresse du destinataire.

Péladan anticipe la fin de la Première Guerre mondiale et mourra avant d’en connaître l’issue

« Je suis bien touché que vous me relanciez pour avoir de mes nouvelles. Sans doute, j’ai épuisé le bénéfice du changement d’air & le plaisir nouveau de me trouver chez moi & j’aurais besoin de soleil. Mais je continue à aller, c’est à dire que les plaies vont vers la cicatrisation de façon sensible. Reste cette fatigue incoercible ! […] J’ai bien reçu la lettre précieuse de Calixte adressée à Grasse. Je m’excuse de ne pas y avoir répondu mais je suis un malade.

Maintenant on a des sauf-conduits pour Meaux & à la fin du mois nous irons à Villenoy manger nos fraises. C’est sur le trajet des Gothas, mais il y a si peu de chances de recevoir une bombe & pour un valétudinaire c’est un tel avantage d’être chez soi avec des objets familiers.

Nous sommes décidés à vendre Villenoy, lourd matériellement & trop humide pour nos santés. L’idée de la guerre finissant avec 1918 prend beaucoup de consistance ! […] »

  

Plis d’usage, deux mots à l’encre violette d’une autre main, voir photos.