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Marceline DESBORDES-VALMORE – Jolie lettre à une amie [c.1845]

Lettre autographe signée adressée à Augustine Jolyot – [Paris, c.1845] – 2 p. ½ sur deux feuillets doubles in-16, élégant papier avec encadrement gaufré. Les deux feuillets ont été rendus solidaires par un point de colle dans un angle.

 

« Le surlendemain de la charmante apparition de Mademoiselle Julie, Inès, ce jour-là si joyeuse, est retombée malade. »

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Marceline DESBORDES-VALMORE (1786 – 1859) – Poétesse 

Lettre autographe signée adressée à Augustine Jolyot – [Paris, c.1845] – 2 p. ½ sur deux feuillets doubles in-16, élégant papier avec encadrement gaufré. Les deux feuillets ont été rendus solidaires par un point de colle dans un angle.

Rare lettre de la poétesse évoquant la santé de sa fille Inès

« Madame,
Ceci est un peu de mon cœur qui cherchera toujours le vôtre, et qui n’en est jamais loin par le souvenir.
Inès m’a remise à mes mêmes effrois par une de ses crises terribles que je croyais entièrement soumises. Le surlendemain de la charmante apparition de Mademoiselle Julie, Inès, ce jour-là si joyeuse, est retombée malade. Voilà d’où vient son silence à votre lettre qu’elle a pressée sur ses lèvres et dont je vous remercie du fond de mon cœur.
J’irai, Madame, bientôt vous dire, s’il est possible, à quel point j’habite encore les lieux où vous êtes et où je vous prie d’accueillir toujours mon souvenir fidèle. Votre humble servante. »

Avant d’épouser en secondes noces Jacques Perreaux, Augustine Jolyot (1789-1871) avait épousé Jean Adelon avec qui elle avait eu 4 enfants, dont « Mademoiselle Julie » qui est évoquée ici. Julie est une amie proche d’Ondine Valmore, sœur d’Inès, dont les ennuis de santé sont évoqués dans la présente lettre. Inès Valmore, de faible constitution depuis l’adolescence, meurt de la tuberculose le 4 décembre 1846 à 21 ans. Sa sœur Ondine décède quelques années plus tard à l’âge de 31 ans (1853). Augustine Jolyot était intervenue – sans succès – en faveur d’Hippolyte Valmore pour l’obtention de son baccalauréat.

À noter que Mademoiselle Julie Adelon-Perreaux (1827-1889) épousera le physicien Jules Antoine Lissajous (1822-1880), dont la courbe allait assurer le passage à la postérité.

Bon état, voir photos.