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Roger MARTIN DU GARD – Sur une étude consacrée à l’œuvre de Tolstoï

Lettre autographe signée [peut-être adressée à André Suarès] – Nice, 14 février 1937 – 2 p. ½ in-8.

 

« Je me félicite, cher ami, de vous avoir demandé cette étonnante étude de Tolstoï. »

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Roger MARTIN DU GARD (1881 – 1958) – Écrivain, prix Nobel de littérature (1937)

Lettre autographe signée [peut-être adressée à André Suarès] – Nice, 14 février 1937 – 2 p. ½ in-8.

Son attachement à l’œuvre de Tolstoï à la lumière d’une nouvelle étude de son correspondant

« Je me félicite, cher ami, de vous avoir demandé cette étonnante étude de Tolstoï. Je l’ai lue avec un intérêt passionné. J’avoue que je me demandais, avec une once de scepticisme, ce que l’on pouvait trouver de neuf sur un tel sujet. J’étais loin de me douter que vous l’abordiez avec des vues personnelles entièrement neuves, avec une clef à vous ; et que, de ce fait, le sujet se trouvait absolument renouvelé. Je ne sais pas ce qu’on peut opposer à votre argumentation. Qu’elle est systématique ? Que vous avez peut-être voulu pousser jusqu’à des limites extrêmes votre ‘‘explication ’’, et tiré peut-être parfois, un tant soit peu trop loin, vos conclusions, bien décidé à ce que votre clef ouvre toutes les portes, et les plus secrètes ? A de plus érudits que moi, d’en décider. […] Et, personnellement, sentimentalement, je vous sais un gré infini de la profonde piété qui rayonne à travers ces pages, sous la précise analyse et dialectique serrée. Votre ‘‘explication’’ est en même temps une défense de notre cher Tolstoï. Indicible soulagement ! […] »

En 1937, André Suarès fait paraître Trois grands vivants. Cervantès, Tolstoï, Baudelaire (publié à la N.R.F., puis édité chez Grasset). Il s’agit d’une reprise de son Tolstoï vivant paru en 1911 dans les Cahiers de la Quinzaine.

Bon état, voir photos.