Loading...

Louis ARAGON – Belle lettre évoquant Breton et Man Ray (1930)

Lettre autographe signée au critique d’art et collectionneur belge René Gaffé (1887-1968) – Paris, 4 juillet 1930 – 1 page in-4.

 

« Je vous remercie de votre lettre et du chèque ; je transmets votre souscription à Breton, vous en trouverez ci-joint le reçu »

850

1 en stock

1 en stock

Louis ARAGON (1897 – 1982) – Poète et romancier

Lettre autographe signée au critique d’art et collectionneur belge René Gaffé (1887-1968) – Paris, 4 juillet 1930 – 1 page in-4.

Belle lettre évoquant André Breton, Man Ray et Le Con d’Irène

« Je vous remercie de votre lettre et du chèque ; je transmets votre souscription à Breton, vous en trouverez ci-joint le reçu. Pour le Japon de 1929, comme je reçois votre lettre aujourd’hui 4 juillet, je pense que le mieux est que je le garde jusqu’à votre passage à Paris. Je me réjouis de vous connaître. Je vous adresserai d’ici un ou deux jours à Bruxelles la lettre à joindre à la critique du Traité [le Traité du style paru en 1928] C’est donc entendu pour le Paysan [Le Paysan de Paris publié en 1926 et dédié à André Masson] et j’y travaille. Pour les documents surréalistes nous en parlerons plus aisément de vive voix […].

Je n’ai pas retrouvé rue Campagne le dessin de Delaunay, ce qui ne veut pas dire que je ne l’ai pas : il doit être à Neuilly, dans ma famille. Je l’y chercherai à la première occasion (il faut vous dire que je tâche toujours de faire coïncider plusieurs raisons d’apparaître dans ma demeure familiale, qui me rappelle plusieurs choses désagréables) […].

Je n’ai pas vu Man Ray. Je vais le voir. Je lui dirai d’être raisonnable : mais je ne sais pas comment il entendra ce mot. Entendu pour le format du papier (c’est celui des recomposés de la n.r.f. n’est ce pas ?)

Je suis étonné que l’histoire du « Con d’Irène » puisse venir du côté que vous dites. Si vous pouvez en avoir la preuve, je dois dire que je suis heureux que ce soit en dehors de moi. Vous me comprendrez. »

Joint : le reçu de 500 frs évoqué dans la lettre, également autographe et signé, daté du 4 juillet 1930.

 

Deux trous d’épingle, voir photos.