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Louis-Ferdinand CÉLINE – L.A.S. à son avocat Thorvald Mikkelsen (1951)

Lettre autographes signée Destouches adressée à Mon cher grand philanthrope et ami [son avocat Thorvald Mikkelsen] – [Neuilly-sur-Seine, août-septembre 1951], Ce mercredi – 1 page in-folio (21 x 34 cm).

 

« Voulez-vous avoir la générosité de lui avancer la somme en couronnes sur mon compte »

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Louis-Ferdinand CÉLINE (1894 – 1961) – Écrivain

Lettre autographes signée Destouches adressée à Mon cher grand philanthrope et ami [son avocat Thorvald Mikkelsen] – [Neuilly-sur-Seine, août-septembre 1951], Le mercredi – 1 page in-folio (21 x 34 cm).

Sur l’aide que son avocat continue de lui apporter, à distance

« Mon cher grand philanthrope et ami,
Ribière
[son ami Antoine Ribière, représentant des établissements Michelin à Copenhague, qui doit venir passer des vacances en France] va m’acheter à Copenhague 3 pantalons de gabardine qu’il va me porter lui-même. Voulez-vous avoir la générosité de lui avancer la somme en couronnes sur mon compte.
À vous toujours attentif et fidèle »

Après son départ pour le Danemark en mars 1945, Céline est défendu par l’avocat danois Thorvald Mikkelsen (1885-1962) qui lui évite l’extradition vers la France. Il est de retour en France le 1er juillet 1951, après son amnistie par le tribunal militaire prononcée au mois d’avril. Avant de s’installer avec Lucette à Meudon, où il ouvrira un cabinet médical, Céline est d’abord hébergé quelques semaines par ses beaux-parents à Menton. À partir du 23 juillet, il rejoindra Paris et sera ensuite accueilli par ses amis Paul et Pascaline Marteau dans leur hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine.

Le collectionneur et héritier de la famille des maîtres-cartiers Grimaud, Paul Marteau (1885-1956) avait apporté à l’écrivain une aide matérielle et un soutien moral dès 1947 et entretenu avec lui une correspondance régulière ; les deux hommes étaient entrés en relation par l’intermédiaire du graveur Jean-Gabriel Daragnès, mais leur première rencontre non épistolaire ne devait avoir lieu que sur le sol français.

 

Plis d’usage, voir photos.