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Louise MICHEL – Deux L.A.S., une à propos de photographies

Lettre autographe signée adressée à Alexandre Roy, instituteur à Chavigny et bibliothécaire – Levallois-Perret, 95, rue Victor Hugo, 23 janvier 1887 – 1 p. ½ sur un feuillet double in-12 (10,8 x 15 cm).

 

« Votre photographie de Dombrowski est mauvaise comme une reproduction mais celles qu’on en a ne sont guère meilleures. »

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Louise MICHEL (1830 – 1905) – Militante anarchiste et institutrice

Lettre autographe signée adressée à Alexandre Roy, instituteur à Chavigny et bibliothécaire – Levallois-Perret, 95, rue Victor Hugo, 23 janvier 1887 – 1 p. ½ sur un feuillet double in-12 (10,8 x 15 cm).

Sur une galerie de portraits de militants de la Commune

« Votre photographie de Dombrowski [le révolutionnaire polonais et communard Jaroslaw Dabromski (1836-1871). Il participe à l’insurrection polonaise de 1863 et meurt en organisant la défense de Paris contre les versaillais] est mauvaise comme une reproduction mais celles qu’on en a ne sont guère meilleures. Je n’ai de ma mère et de Marie qu’une seule photographie [probablement Marie Ferré (1845-1882), couturière et militante active de la Commune, sœur de Théophile Ferré, militant blanquiste qui meurt fusillé en 1871. Amie proche de Louise Michel, elle s’occupa de sa mère pendant son exil ; Louise Michel lui dédie son poème Révolution]. Je ne les ai jamais fait reproduire mais je vous en trouverai j’espère chez des amis. Quant à la mienne, je n’en ai pas une seule. Je vous enverrai l’ère Nouvelle, une brochure où elle se trouve sitôt que j’aurai un instant à moi. Merci de votre sympathie. Merci de tout cœur. Je vous envoie mes respects. »

C’est au retour de sa déportation en Nouvelle-Calédonie que Louise Michel publie L’Ére Nouvelle, pensée dernière, souvenirs de Calédonie, en 1887.

Joint : une autre l.a.s. adressée au même, à Saint-Martin des bois, datée du 18 février 1882, au sujet de son livre du Jour de l’An. Collé sur le premier feuillet, une coupure de presse d’époque annonçant deux de ses œuvres : Le Bâtard Impérial, co-écrit avec Jean Winter (pseudonyme d’Adolphe Grippa) et Les Méprisés, co-écrit avec Jean Guétré (pseudonyme de Victoire Tynaire, avec qui elle avait déjà collaboré un an plus tôt pour La Misère). Bord effrangé, deux mots touchés.

Bon état, voir photos.