[MAGIE] – Rare contrat passé pour le théâtre Robert-Houdin en 1854
Pièce signée Chocat dit Hamilton avec une ligne autographe – Paris, 31 juillet 1854 – 1 page in-4 avec timbre fiscal.
Contrat pour le théâtre Robert-Houdin entre « Auguste Chocat Hamilton, directeur des Soirées fantastiques et du Cosmorama » et « la fée aux oiseaux »
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Pierre-Étienne-Auguste CHOCAT, dit HAMILTON (1812 – 1877) – Magicien, assistant, beau-frère et successeur de Robert-Houdin.
Pièce signée Chocat dit Hamilton avec une ligne autographe – Paris, 31 juillet 1854 – 1 page in-4 avec timbre fiscal.
Rare contrat passé pour le théâtre Robert-Houdin
Contrat pour le théâtre Robert-Houdin entre « Auguste Chocat Hamilton, directeur des Soirées fantastiques et du Cosmorama » et Mlle Émilie Vandermeersch qui « s’engage pour un mois à partir du dix septembre, pour donner une fois par jour dans la salle des Soirées Fantastiques ou celle du Cosmorama, une séance complète des Oiseaux Merveilleux, soit à deux heures, soit à huit heures, et ce à la volonté de M. Chocat Hamilton », pour cinq cents francs pour un mois.
« Mlle Vanderdermeersch s’oblige en outre à ne point faire ses expériences sur aucun théâtre ni dans aucun concert sans le consentement exprès et par écrit du Directeur, ses talents appartenant au dit spectacle pendant la durée de l’engagement. Les soirées en ville lui seront seules permises » [Émilie Van der Meersch, dite « la fée aux oiseaux », avait mit au point des spectacles de magie mettant en scène des oiseaux].
C’est en 1852, que Jean-Eugène Robert-Houdin se retire à Blois et confie son théâtre à Hamilton, l’un de ses assistants. En 1854, la célèbre salle de spectacle est transférée au 8, boulevard des Italiens, avant d’être reprise par le magicien Cléverman et le peintre Hippolyte Plantet, puis finalement par Émile Robert-Houdin, fils de l’illusionniste. À la disparition de ce dernier, c’est Georges Méliès, grand admirateur de Jean-Eugène Robert-Houdin, qui reprendra la direction de l’établissement pour y fonder l’Académie de prestidigitation en 1891.
Joint : une l.a.s. d’Étienne TRÉFEU (1821-1903), magicien, puis librettiste et directeur de théâtre, adressée à Émilie Van der Meersch (17 mai 1850 – 3 pp. in-8), lettre enflammée et désespérée lui déclarant son amour + 4 lettres adressées à la même (défauts, vendues en l’état).
Quelques réparations esthétiques hors texte, papier fragile, voir photos.