Loading...

Paul VERLAINE – Billet autographe signé à Léon Vanier (1894)

Billet autographe signé adressé à Léon Vanier – Paris 16 août 1894 – 1 page in-12 (18 x 11,5 cm).

 

« J’autorise Melle Krantz à toucher ce qui me revient…»

600

1 en stock

1 en stock

Paul VERLAINE (1844 – 1896) – Poète

Billet autographe signé adressé à Léon VanierParis 16 août 1894 – 1 page in-12 (18 x 11,5 cm).

Joli billet relatif au poème Silence

Les dernières années du poète, souffrant de diabète et de syphilis, sont ponctuées de séjours réguliers dans les hôpitaux. Il entretient des liaisons intermittentes avec deux femmes, ses protégées et ses maîtresses, Philomène Boudin et Eugènie Krantz, dite Mouton, qui sera sa dernière compagne. L’une et l’autre font régulièrement office de commissionnaire auprès de son éditeur, Léon Vanier, pour collecter les sommes dues sur l’édition de ses œuvres. En raison de son arthrite, Verlaine ne peut se déplacer lui-même.

Ces missions étaient toutefois accomplies avec un sérieux tout relatif, si bien qu’en 1891 Verlaine avait du mener une action en justice pour vol et abus de confiance…

À cette époque, Verlaine venait de sortir de l’hôpital Saint-Louis (le 10 juillet), et, après avoir vécu seul quelques temps, avait partagé le logement d’Eugénie Krantz au 48, rue du Cardinal Lemoine. Après diverses péripéties, Verlaine déménage une nouvelle fois et s’installe, de nouveau seul, à l’Hôtel de Lisbonne, 4, rue de Vaugirard, où il côtoie le dessinateur Cazals et sa compagne Marie Crance.

« J’autorise Melle Krantz à toucher ce qui me revient sur la poésie de moi intitulée Silence mise en musique par Mr Percy Pitt (concours du Journal) »

Au verso, de la main de Verlaine, le destinataire : Mr Vanier et d’une autre main (Léon Vanier ?) : « Cela a paru dans le supplément du journal d’il y a environ 3 semaines édité par Charpentier »

Le poème Silence dont il est question fut composé par Verlaine pour concourir dans le supplément artistique et littéraire du Journal du 25 juillet 1894. Verlaine est arrivé 1er ex æquo, son poème était mis en musique par le compositeur britannique Percy Pitt (1870-1932).

                                                           

Quelques marques d’usure, accidents marginaux, voir photos.