Alphonse Daudet autographe

Mémoire d'encres - Documents signés d'Alphonse DAUDET (1840-1897), écrivain et dramaturge

Écrivain et auteur dramatique, Alphonse Daudet est né à Nîmes en 1840 et mort à Paris en 1897. Il puise son inspiration dans sa Provence natale pour certaines de ses œuvres, dont les plus connues : Les Lettres de mon Moulin et le Petit Chose. De son vivant, il ne connaît le succès populaire qu’après la publication de sa trilogie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon et de ses nouvelles Les contes du lundi.

En 1855, son père étant ruiné, Alphonse Daudet doit renoncer à poursuivre ses études et devient maître d’étude dans un collège à Alès. Cette période est marquée par une tentative de suicide suite à une déception amoureuse et s’achève par son renvoi et son installation à Paris. Ce moment de vie lui inspire son roman largement autobiographique Le Petit Chose (1868 ).

En 1857, il rejoint son frère Ernest à Paris et collabore à différents journaux avant de publier l’année suivante un recueil de vers intitulé Les Amoureuses. À partir de 1860, il travaille comme secrétaire du duc de Morny, c’est à cette période qu’il contracte la syphilis qui lui causera de graves séquelles et lui sera fatale.
En 1862, Alphonse Daudet connaît un premier succès avec sa pièce de théâtre La Dernière idole, qui est présentée à l’Odéon. Il écrira en tout 17 pièces de théâtre, dont Les Absents (1864),  L’Œillet blanc (1865) ou encore Lise Tavernier et l’adaptation théâtrale de L’Arlésienne en 1872, sur une musique de Georges Bizet.

En 1865, il rencontre Paul Arène, poète et écrivain provençal, avec qui il débute l’écriture des premières nouvelles alors intitulées Chroniques provençales, publiées sous forme de feuilleton dans le journal L’Évènement avant d’être regroupées dans un recueil de contes, sous le titre Les Lettres de mon moulin, publié en 1869. Cet ouvrage contient quantité de nouvelles devenues célèbres, telle La Chèvre de Monsieur Seguin, Le Curé de Cucugnan, Les Trois Messes basses, ou L’Arlésienne.

En 1872, grâce à sa trilogie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, ainsi qu’à son recueil de nouvelles Les contes du lundi l’année suivante, Alphonse Daudet connaîtra enfin le succès populaire et l’aisance matérielle.

En 1874, il aborde le roman de mœurs avec Fromont jeune et Risler aîné, suivi de Jack (1876), Le Nabab (1877), et Les Rois en exil (1879).

En 1896, Edmond de Goncourt le charge de fonder un groupe littéraire décernant chaque année un prix à un ouvrage écrit en prose, l’Académie Goncourt.

En 1897, Alphonse Daudet meurt à 57 ans d’une maladie invalidante et incurable de la moelle épinière, complication neurologique de la syphilis.