Blaise Cendrars - Lettre autographe - Mémoire d'encres

Mémoire d'encres - Documents autographes signés de Blaise CENDRARS (1887-1961), romancier, poète et journaliste

Romancier, poète et journaliste, Blaise Cendrars naît sous le nom de Frédéric Louis Sauser, en 1887, à Chaux-de-Fonds en Suisse, et meurt à Paris en 1961. Ses œuvres sont placées sous le signe du voyage, de l’aventure et de la découverte. Son poème le plus connu est La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France et son plus grand succès : L’Or.

Mauvais élève, il est envoyé en Russie pour travailler chez un horloger suisse à Saint-Pétersbourg, où il rencontre un bibliothécaire qui l’encourage à se consacrer à l’écriture.

En 1907, de retour en Suisse, il interrompt finalement ses études en 1911 pour voyager de nouveau. Il part pour New York, où il rédige son premier grand poème Les Pâques à New York sous le pseudonyme de Blaise Cendrars.

En 1913, il s’installe à Paris et publie son poème La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France. Pendant la Première Guerre mondiale, engagé dans la Légion étrangère, il sera gravement blessé en 1915, pendant la grande offensive de Champagne, et subira une amputation du bras droit.

En 1916, Blaise Cendrars est naturalisé français et se tourne vers le cinéma, sans plus de succès, puis repart pour un voyage au Brésil.

En 1925, il publie L’Or, la merveilleuse histoire du Général Johann August, qui relate le destin d’un millionnaire suisse ruiné par la découverte d’or sur ses terres, avec lequel il remporte un succès mondial. Il publie ensuite Moravagine (1926) et Les confessions de Dan Yack (1929).

En 1930, il est journaliste grand reporter et publie de longs reportages : Rhum, l’aventure de Jean Galmot (1930) et La vie dangereuse (1938).

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Blaise Cendrars quitte Paris et s’installe à Aix-en-Provence ; il cesse un temps d’écrire, puis en 1943, entame la rédaction d’une tétralogie de mémoires. Il publie L’homme foudroyé (1945), La main coupée (1946), Bourlinguer (1948) et Le lotissement du ciel (1949).

En 1949, il écrit les textes en commentaires du recueil de 130 photographies de Doisneau consacré à la Banlieue de Paris. En 1950, il revient à Paris et collabore à des émissions de radio : il enregistre une série de trois émissions Films sans images (1959), puis publie Emmène-moi au bout du monde (1956) et regroupe l’ensemble de ses poèmes dans le recueil Du monde entier au cœur du monde (1957).