Autographe de Gustave Doré

Mémoire d'encres - Documents signés de Gustave DORÉ (1832-1883), illustrateur, graveur et peintre

Illustrateur, graveur et peintre, Gustave Doré est né à Strasbourg en 1832 et mort à Paris en 1883. Il demeure l’un des illustrateurs de livres les plus prolifiques ; artiste pluridisciplinaire, il pratique avec bonheur le dessin, la peinture ainsi que la sculpture. Il crée les illustrations de plus de cent vingt volumes parus en France, mais également en Angleterre, en Allemagne et en Russie. Parmi ses illustrations les plus fameuses figurent celles de La divine comédie de Dante, des Fables de la Fontaine et de La Bible.

En 1837, dès l’âge de 5 ans, enfant aux dons précoces, il réalise ses premières caricatures et des dessins inspirés du monde qui l’entoure. À 13 ans, ses premières lithographies satiriques sont publiées (Les travaux d’Hercule, 1837). Il devient ensuite élève au lycée Charlemagne à Paris, tout en continuant à dessiner des caricatures qui paraissent dans le Journal pour rire de Philippon.

Il participe ensuite à diverses revues puis, en 1854, Joseph Bry publie une édition des Œuvres de Rabelais illustrée d’une centaine de gravures de Gustave Doré. Suivront Les cent contes drolatiques de Balzac, qu’il agrémente de 425 dessins et vignettes (1855), puis les Nouveaux contes de fées de la comtesse de Ségur (1857).

Entre 1861 et 1868, Gustave Doré illustre La divine comédie de Dante qui contribue à sa renommée en France comme dans les pays d’Europe. Pendant la même période, il collabore à l’édition de la traduction par Théophile Gautier fils des Aventures du baron de Münchausen (1862), du Don Quichotte de Cervantès (1863) et de Sinbad le marin (1865).

En 1866, paraissent ses éditions illustrées de La sainte Bible et du Capitaine Fracasse de Théophile Gautier. Les années suivantes Gustave Doré illustre Les contes de Perrault et Les fables de La Fontaine.

En 1869, son travail étant particulièrement apprécié du public anglais, il inaugure une galerie à Londres, la Dore Gallery. Gustave Doré illustre entre autres Paradise de John Milton (1874) et The raven de d’Edgar Poe (1883).

En peinture, on lui doit Dante et Virgile dans le neuvième cercle de l’Enfer, L’énigme ou Le Christ quittant le prétoire (1867-1872) ainsi que de nombreuses aquarelles de paysages.