Autographe de Maximilien Robespierre - Mémoire d'encres

Mémoire d'encres - Documents signés de Maximilien de ROBESPIERRE (1758-1794), avocat, homme politique révolutionnaire

Avocat et homme politique révolutionnaire, Maximilien de Robespierre est né en 1758 à Arras et meurt à Paris en 1794. Il est une des figures centrales de la Révolution française de 1789. Chef de file des Montagnards, il dirige le Comité de Salut Public. Il imposera le régime de la Terreur avant d’être renversé et guillotiné. S’il fut l’un des premiers à défendre les idées de liberté et d’égalité, il a néanmoins contribué à transformer la Révolution en épisode sanglant de l’Histoire de France.

Maximilien de Robespierre est élu député du Tiers État aux États Généraux de 1789, puis devient un fervent révolutionnaire du groupe des démocrates de l’assemblée Constituante ; il défend notamment l’abolition de l’esclavage et de la peine de mort, le droit de vote pour un grand nombre, la fin de la monarchie et l’égalité des droits. Membre du Club des Jacobins, à l’origine le groupe de la Société des amis de la Constitution, il est surnommé L’Incorruptible.

En 1793, les Montagnards Robespierrre, Danton et Marat renversent les Girondins et dominent alors la Convention. Ils sont en mesure d’imposer leurs idées dans la poursuite de la Révolution. La même année, Robespierre entre au Comité de Salut Public et participe à l’instauration d’un gouvernement révolutionnaire et de la Terreur.

En 1794, Danton et Camille Desmoulins, surnommés Les Indulgents, prônent l’apaisement dans cette période de Terreur et sont alors considérés comme une menace par Robespierre. Ils sont arrêtés, comme les hébertistes et les principaux membres du Club des cordeliers, et guillotinés en 1794.

En juin 1794, le régime de la Terreur est à son apogée et Robespierre est élu président de la Convention nationale.

Après ces exécutions multiples et l’intensification de la Terreur certains membres de la Convention nationale, inquiets d’être condamnés à leur tour, conspirent contre Robespierre ; il est alors destitué de la Convention en juillet 1794 arrêté avec Saint-Just. Le tribunal révolutionnaire le condamne le 28 juillet et le fait guillotiner le même jour.