Autographe d'Hippolyte Taine

Mémoire d'encres - Documents signés d'Hippolyte TAINE (1828-1893), philosophe, historien et critique d'art

Philosophe et historien, Hippolyte Taine est né à Vouziers en 1828 et mort en 1893 à Paris. Il est l’un des penseurs importants du XIXe siècle, auteur de nombreux articles philosophiques, littéraires et historiques pour deux grandes revues de l’époque : la Revue des Deux Mondes et le Journal des débats. Il publie de nombreux ouvrages de philosophie et de critique sur l’art et la littérature de France, d’Angleterre et d’Italie. Les Origines de la France contemporaine constitue son œuvre majeure.

En 1848, Taine est reçu à l’École Normale supérieure ; alors qu’il semble destiné à une brillante carrière universitaire, le mouvement de réaction qui fait suite à la révolution de 1848 le fait échouer à l’agrégation de philosophie (1851) ; il choisit alors d’aller enseigner à Nevers puis à Poitiers.

En 1853, il rédige une thèse, La Fontaine et ses fables (éditée en 1861) et publie un Essai sur Tite-Live récompensé par l’Académie française en 1854. Il refuse ensuite une affectation à Besançon et s’installe à Paris, s’inscrit à l’école de médecine puis part suivre une cure dans les Pyrénées (1855), il rédige alors Voyage aux Pyrénées.

Taine collabore ensuite à la Revue des Deux Mondes et au Journal des débats et publie Les Philosophes français du XIXe siècle (1857) où il ironise avec mordant sur l’éclectisme timoré de la philosophie universitaire française.

En 1863, après un voyage en Angleterre, il publie son Histoire de la littérature anglaise en cinq volumes et est nommé l’année suivante professeur d’histoire de l’Art et d’Esthétique à l’École des Beaux-Arts. Il voyage en Italie et publie son Voyage en Italie (1866).

À partir de 1870, Taine se consacre à l’étude des causes de la Révolution française ainsi qu’à son œuvre majeure, Les Origines de la France contemporaine (1875-1893), qui lui assurera la notoriété.

En 1870, il publie De L’Intelligence, une analyse des fonctions de l’intellect qui ouvrira la voie aux enquêtes psychologiques sur la création imaginative. En 1878, il est élu membre de l’Académie française avec 20 voix sur 26 votants.

En 1882, ses plaquettes sur l’art en Grèce, en Italie, aux Pays-Bas sont réunies sous le titre  La Philosophie de l’Art.

La correspondance de Taine sera réunie dans Tainesa vie et sa correspondance en quatre volumes posthumes (1901-1907).