Mémoire d'encres - Documents autographes signés de Léo DELIBES (1836-1891), compositeur
Compositeur du mouvement romantique, Léo Delibes est né en 1836 à Saint-germain-du-Val et mort en 1891, à Paris. Il a notamment composé de la musique pour ballets, des opérettes et des opéras. Son œuvre la plus connue est l’opéra Lakmé.
Sa mère, musicienne à la chapelle impériale de Napoléon 1er, l’initie à la musique, il devient ensuite élève au Conservatoire auprès d’Adolphe Adam, compositeur d’opéras comiques et de ballets.
En 1850, il obtient le premier prix de solfège et compose ensuite des opérettes et opéras comiques. Il rédige également des critiques pour Le Gaulois sous le pseudonyme d’Éloi Delibes.
En 1853, Léo Delibes est recruté au Théâtre-Lyrique comme pianiste accompagnateur. Il compose également quelques pièces sacrées et sera organiste d’église de 1853 à 1871. On lui doit à cette époque de nombreuses opérettes : Deux vieilles gardes (1859), Six demoiselles à marier (1856), Maitre Griffard (1857), L’omelette à la Follembuche (1859), sur un livret d’Eugène Labiche, Les Musiciens de l’orchestre (1861) et Le Serpent à plumes (1864).
En 1865, il est deuxième chef de cœur à l’Opéra de Paris et occupe en même temps la chaire d’organiste de l’Église Saint-Jean et compose, en 1866, le ballet La Source pour lequel Delibes collabore avec Léon Minkus.
Après ce premier succès, il reçoit commande pour deux ballets de plus grande ampleur : Coppélia ou la fille aux yeux d’émail, d’après le conte d’E.T.A. Hoffmann, L’homme au sable, qui sera joué à l’Opéra en 1870, et Sylvia, ou la Nymphe de Diane, crée en 1876.
En 1874, Delibes met en musique un texte posthume d’Alfred de Musset intitulé Nous venions de voir le taureau, sous le titre Les filles de Cadix.
En 1880, Léo Delibes signe l’opéra Jean de Nivelle, puis en 1883, compose son chef d’œuvre, Lakmé, sur un livret d’Edmond Gondinet et Philippe Gille, d’après le roman de Pierre Loti, Rarahu ou Le Mariage de Loti (1880). Cet opéra comprend les airs célèbres : Duo des fleurs et l’Air des clochettes. Lakmé est reconnue comme une œuvre innovante par son exotisme, elle constituera la consécration de l’œuvre du compositeur.